vendredi 12 décembre 2008

Souvenez-vous ...

... de nos mots, de nos envies, échangés, partagés
... de notre rencontre, quand tout ce qui était prévu échouait
... de notre conversation anodine, nos esprits tout entier à ce qui viendrait après
... des boutons défaits et de nos peaux qui enfin se touchaient
... de notre soif, et des grains qui l'ont étanchée
... de ces arcades, sous lesquelles nous aurions bien fait revivre la luxure du passé
... de cette lumière qui m'a tant fascinée
... de vos tremblements, quand le plaisir montait

Je me souviens de tout.
Et ce soir mes doigts vont danser, en souvenir de nous.

jeudi 11 décembre 2008

Des fois, j'me fais peur

Et voilà, un p'tit week-end de liberté et ça recommence à mouliner.

Et si ça me suffisait ...
Double vie, pile ce qu'il faut pour être zen à la maison. Le beurre, l'argent du beurre et le cul du crémier.
Le quotidien comme d'hab', et l'ailleurs, de temps en temps.
Visiblement ça marche pour pas mal de monde. Et étonnamment (enfin, pour moi), je n'en éprouve absolument aucune culpabilité.

C'est peut-être la solution, finalement.
C'est d'un égoïsme absolu, j'en conviens.
Mais tout le monde est content.

Il y a évidemment (sinon ce serait pas drôle) un certain nombre d'inconvénients.
Mentir, se cacher, dissimuler. Je déteste ça, a priori. Mais nécessité faisant loi, je m'y découvre des talents cachés, et des capacités de mensonge minute et crédible surprenantes.

Mais serai-je capable de fonctionner comme ça sur le long terme ?

Et s'il découvrait le pot aux roses ?

Et si l'amour venait se mêler à l'équation ?

Et si même comme ça, je recommençais à ne plus pouvoir le supporter ?

Autant de questions sans réponses ...

dimanche 30 novembre 2008

Doutes

Discussion avec une déjà passée par là, réminiscences d'autres échanges ... et le flot des interrogations recommence à couler.

Je sais bien que j'ai toujours eu une fâcheuse tendance à rêver ma vie. A vouloir m'en évader.

Est-ce que je suis sur le point de tout foutre en l'air par caprice ?

On me martèle que j'attends l'impossible. Qu'il faut que je fasse avec ce que j'ai, et que j'arrête de rêver d'un ailleurs illusoire.
Faut-il que je me résigne ?
Il est toujours amoureux. Matériellement, c'est confortable. Et il accepte à peu près mon besoin de prendre l'air seule de temps en temps.

Mais il y a ce sentiment d'étouffer. Il y a cette obligation de supporter ses étreintes, sinon ça devient intenable. Il y a cette hypocrisie, cette façade à maintenir. Parce qu'il faut tenir, encore ...

Et il y a la trouille d'échouer à cet examen qui approche, qui sonnerait le glas de mon espoir d'indépendance financière.

Alors je sais bien qu'il faudrait que je prenne les jours les uns après les autres, que j'arrête de me torturer l'esprit à propos de ce que je ne peux changer, et que je profite un maximum des rayons de soleil qui percent de temps en temps les nuages.

Mais je doute ...

lundi 24 novembre 2008

Faim

Voraces et affamés, nous nous dévorerons.
Des yeux, d'abord.
Puis du bout des mots, du bout des doigts, du bout des lèvres.
Avant que l'appétit si grand qui est le nôtre ne nous emporte jusqu'au bout de la nuit.

vendredi 21 novembre 2008

jeudi 20 novembre 2008

Fatiguée ...

Dans un état second, ce matin. Les yeux qui piquent, les paupières lourdes. La fatigue sur les épaules comme un poids lourd.

Envie d'une journée sous la couette, lovée contre un corps chaud.
Envie de baisers doux, de câlins, de tendres chuchotements, d'amour tout doucement.

Envie d'une journée hors du temps ...

dimanche 16 novembre 2008

Psssst ....

Première étape pour la reprise d'études mercredi, à Paris.
Mon train arrive vers midi, et pas super envie de déjeuner toute seule ...
L'occasion de faire connaissance ?

vendredi 14 novembre 2008

Fragile

Je voudrais être forte.
Je voudrais tracer ma route sans me préoccuper de ce que pensent les autres.
Je voudrais ne plus me laisser atteindre par l'indifférence.
Je voudrais arrêter de vouloir que tout le monde m'aime.
Je voudrais être capable d'avancer toute seule.
Je voudrais qu'il arrête de me nier, moi, ce que je veux et ce que je ressens.
Je voudrais pouvoir le lui dire.
Je voudrais que ça s'arrête ...

mardi 11 novembre 2008

Echos

2 notes lues aujourd'hui, 2 échos si proches de ce que je ressens.
Savoir que la décision qu'on a prise est la bonne, et pourtant ...
Mesurer ce qu'on perd, ce que vont perdre les enfants.
Et l'autre qui ne veut pas, qui ne peut pas, lâcher prise.
Déouvrir, stupéfaite, ses scénarios pour inspirer une jalousie qui ne viendra pas, qui ne viendra plus.
Entendre ses supplications, qu'on peut encore essayer, qu'on se comprend si bien.
Et devoir lui briser le coeur, encore, encore, et encore ...

mercredi 5 novembre 2008

En suspens

J'ai mis un terme à ma vie d'avant. Certes. Mais ça change quoi ?
Rien ...
Je vis toujours avec cet homme, dans cette maison. Et ça n'a rien changé à ma vie au quotidien. Et ça n'est pas près de changer.
Difficile paradoxe.
J'ai fait le chemin, pris la décision, affronté la colère et l'incompréhension. Et c'est pire.
Impossible de me projeter. Impossible d'imaginer l'après. Impossible de remplir le vide énorme qui s'est installé.
Je me sens plus seule que jamais.
La famille qui me serine qu'on ne ressemble pas à un couple sur le point de se séparer. Que c'est moi qui ne vais pas bien et que je devrais voir quelqu'un. Que je m'isole trop et que je ne communique plus.
Les amis d'ici qui prennent de la distance.

Alors pour l'instant, le virtuel et les amis à distance sont ma bouée de sauvetage. Trop ?

dimanche 2 novembre 2008

Soupir ....

Parti à un anniversaire ... mais bien sûr !!!
Les indices sont trop nombreux pour que j'y crois une seule seconde.
D'un côté, je suis ravie ... il sera peut-être de meilleure humeur et moins difficile à côtoyer au quotidien.
Mais je suis jalouse.
Non pas de lui, mais de ce qu'il est sans doute en train de vivre ... la découverte, la séduction, le plus si affinités ...
Argh !!!!

vendredi 31 octobre 2008

Va falloir que ça change

Je ne m'aime pas en ce moment.
Je me vautre dans mes pires défauts. Je traîne, je m'apitoie sur mon sort, je stagne.

Et ça commence à me saoûler.

Alors on va prendre les choses dans l'ordre.
Les épreuves d'admission approchent, faut que je me mette au boulot, sérieusement.

Je me désinscris de ce site à la con, marre des conversations oiseuses, de ces considérations sur la pluie et le beau temps. Marre du vocabulaire approximatif, de ces phrases plates. Je veux de l'évidence, du coup de coeur ou du coup de cul, qu'importe, mais que ça pulse. C'est arrivé une fois, sans que je le cherche, ça reviendra.

Et bouger. Me faire des week-ends à Paname. Des expos, des musées, des massages ... prendre du bon temps. Pour moi ...

jeudi 23 octobre 2008

De la sensualité

Longtemps, très, trop, longtemps, je l'ai ignorée.
Pourquoi, je n'en sais rien.
Pas la bonne éducation, pas les bonnes rencontres, pas assez de curiosité ... sans doute tout ça.
Et puis un thurday's man, mes lectures blogosphériques, ont réveillé ce que j'ignorais posséder.

Et je suis partie à ma découverte.
Whaouhhh !!!
Mais pourquoi ai-je attendu aussi longtemps ?

Et aujourd'hui que je ne demande qu'à explorer cette terra incognita, le seul mec que j'ai sous la main ne m'inspire plus la moindre petite once de désir ... la vie est décidément bien mal fichue !!!

lundi 13 octobre 2008

Envie d'ailleurs ...

Partie dans la tête, mais toujours coincée ici.
Envie de frissons, de papillons dans le ventre, de coeur qui bat, mais rien à l'horizon.

Alors premiers pas sur les sites de rencontre.
Entre la tête qui ne revient vraiment pas (mais juger sur une photo, c'est tellement réducteur), le langage sms (aïe, aïe, aïe), les 3 mots de vocabulaire truffés de fautes, et les gros lourds ... c'est glauque !!!

Et ben c'est pas gagné ...

mardi 7 octobre 2008

Ca pourrait aller mieux ...

Le blues rôde ...

Ca n'avance pas. Parce que c'est compliqué, parce que la conjoncture, parce que mauvaise volonté, aussi.

Sa solution est inacceptable, et je ne trouve pas d'alternative. On dirait que c'est soit tout l'un, soit tout l'autre.
Une sortie équitable, y'a pas l'air d'y avoir ça en stock.
Alors je cherche "la" solution miracle, mais pour l'instant je ne trouve pas.
Et je vois se profiler des mois de cohabitation forcée ...

Et puis la fatigue. Le temps. Le manque et la frustration.

Oui, ça pourrait aller mieux ...

mardi 30 septembre 2008

Ennemi ?

D'accord, c'est moi qui ait voulu partir.
Mais il me le fait payer. Cher.

Donc, si je résume son idée :
On fait le solde de tout compte. On divise ce qui reste en 2. Et roule ma poule ...

Il rachète la maison et garde officiellement les enfants "parce qu'ils seront moins perturbés s'ils ne déménagent pas ...".

Je loue un studio (pas les moyens de prendre plus grand), dans lequel je n'aurai évidemment pas la place de loger mes 3 enfants. Que je ne verrai donc que de temps en temps, par exemple quand Monsieur sera en déplacement et qu'il aura besoin d'une nounou.
Et il serait même fondé à me demander une pension alimentaire ... j'hallucine !!!

Inutile de songer à une prestation compensatoire. "C'est toi qui veux te barrer, t'assumes !!" est devenu son leitmotiv.

Le fait d'avoir quitté un boulot bien payé pour le suivre en province, d'avoir arrêté de bosser 4 ans pour rester avec les enfants, d'avoir pris un temps partiel pour gérer le quotidien pendant qu'il ne se consacrait qu'à sa carrière, ça ne compte pas. Nada, que dalle.

Et moi qui espérait qu'on saurait faire les choses proprement, calmement, équitablement ...

Il va falloir que je me batte, maintenant. Pour moi, pour mes enfants. Que je ne peux pas imaginer ne plus voir qu'à la sauvette. Je trouve tout ça d'une injustice flagrante, et navrante.

Ca me désole, tout le monde va morfler, mais s'il veut la guerre, il l'aura.

dimanche 28 septembre 2008

L'autre, cet inconnu ...

Les crises révèlent des aspects de l'autre qu'on aurait préféré continuer à ignorer.

Elles font ressortir les rancoeurs, les frustrations. Tout ce qui était resté dissimulé.

Je sais qu'il souffre. Je sais aussi que de me balancer tout ça à la figure va sans doute l'aider à faire le deuil de notre mariage.

Mais s'entendre dire qu'on a honteusement profité de son fric pendant 15 ans sans en foutre une rame, c'est pas facile.

Et je me dis que de lui faire admettre que ce qu'on a bâti, on l'a bâti à deux, que mon droit à la moitié de ce que nous possédons est aussi légitime que le sien, et que le fait d'avoir privilégié les enfants pour qu'il puisse mener sa carrière entraîne des conséquences financières qu'il va devoir compenser pour l'instant, va être très compliqué.

J'ai beaucoup de mal à supporter l'image de moi qu'il renvoie :
l'irresponsable qui casse une famille par pur égoïsme, la salope qui ne pense qu'à l'arnaquer, la pauv' fille qui ne sera jamais foutue de s'en sortir toute seule.

Vivement que ça se termine ....

vendredi 26 septembre 2008

Frustration mais ...

Je me sens comme une petite fille à qui on vient d'arracher le gâteau à la crème dans lequel elle avait juste eu le temps de plonger le doigt ...

Bon vent mon doux ... be happy !!

mardi 9 septembre 2008

Derniers soubresauts

Ca m'a toujours fasciné cette faculté qu'à la vie de se traîner pendant des mois et des mois, et puis de brusquement accélérer, vous laissant étourdi par la métamorphose subite de tout ce qui vous entourait.

Je suis rentrée dans le tourbillon.

Il a suffit de 2 jours. Bulle d'oxygène, au départ. 2 jours d'amitié, de tendresse, de plaisir, de fous rires. Sans horaires, sans contraintes. Du bonheur, à l'état pur.

Et la prise de conscience, brutale, physique, que je ne voulais pas rentrer.
Le noeud dans le ventre qui se serre, douloureux.

Avec la certitude qu'il faut que ça s'arrête. Vite. Très vite.

L'annonce, en rentrant.
La non compréhension, puis le refus, mâtiné de résignation.

Le temps qui reste servira à faire accepter l'inéluctable.
A naviguer entre répétition de la certitude, et souci de ne pas trop blesser.

Les semaines, les mois qui viennent vont être difficiles.
Mais je me sens légère.

Madame ne tergiverse plus.

lundi 1 septembre 2008

Dernier dérapage ?

Il n'aurait pas du être là ce soir-là.
Et puis finalement si.
Mon portable qui sonne, sûrement une erreur, je ne décroche pas.
La jalousie qui explose, les invectives, la main qui frappe. Pour la première fois.
Larmes des enfants.
C'est le bordel dans ma tête, je ne gère plus rien.

Il réalise, pleure, panique. Partir, le quitter. Vite.

Puis tout s'est calmé. Rendez-vous pris chez un psy, enfin.

J'attendrai qu'il sorte du trou. Qu'il reprenne confiance en lui. Qu'il solde enfin son enfance.

Il va se soigner. Pour lui, pour les enfants.

Mais plus pour moi.

jeudi 28 août 2008

Faut qu'on m'explique

Nous avons enfin convenu du fait que le virtuel, c'était plus possible.
J'ai donc proposé de passer aux travaux pratiques.
Et là, il me répond qu'on est mariés tous les deux, et que c'est pas bien.

Dans l'absolu, je peux comprendre ce point de vue.

Mais alors, on fait quoi depuis un an et demi ?

Parce que virtuel d'accord (et encore, pas que ... cf la célèbre question d'Ardisson), mais dans le fond, ça change quoi à la démarche ?

Le pas n'a t-il pas déjà été franchi ?

De mon côté, oui. J'assume. Je suis infidèle.

Mais son point de vue m'interloque.

lundi 25 août 2008

Mantra

Il faut que je tienne
Il faut que je tienne
Il faut que je tienne
Il faut que je tienne

Ne plus penser au fait que je le fuis à nouveau, que je n'arrive plus à prendre sur moi.
Rester concentrée sur l'année qui arrive, préparer les épreuves d'admission de décembre, me dire que ma nouvelle vie commence en janvier.
Que 18 mois après, je serai cadre, et que je gagnerai suffisamment pour pouvoir partir.

Penser aux nouvelles amitiés de l'année passée, et à celles qui se profilent.
Bouffées d'oxygène. Vitales.

Oublier que l'autre continue à jouer les anguilles. Que même si je n'attends rien de construit de sa part, j'ai juste besoin de faire l'amour en en ayant envie.
Et que sans cet exutoire, ça va être très, très dur.

Il faut que je tienne
Il faut que je tienne
Il faut que je tienne
Il faut que je tienne ....

samedi 16 août 2008

Ca craque

Pourtant l'idée était bonne, sur le papier.
En attendant d'être prête à le quitter, il suffisait de faire comme si.
La majorité du temps, ça va. On est mariés depuis presque 15 ans, alors j'ai de l'entraînement ... (c'est très/trop cynique, ça, non ?)
Sauf que là, on est en vacances.
Et que donc il est là tout le temps.
Et que ça complique tout. Parce que beaucoup plus difficile d'écrire ici, de répondre aux commentaires, de pouvoir papoter peinarde au téléphone avec les copines, de tchater, et ainsi de suite ... donc plus moyen d'évacuer la tension, de respirer.
Et la pression monte.
Ce que j'arrive à supporter d'habitude sans trop de mal devient insupportable.
Je recommence à appréhender qu'il me touche.

On part tout à l'heure pour 1 semaine en Bretagne. Sans internet. Et hier, c'était donc la dernière soirée dispo. J'espérais qu'il s'endorme, en vain.
Je le voyais me surveiller du coin de l'oeil. Je savais ce qu'il attendait. Il a fallu que je me résigne à aller me coucher, de toute façon c'était foutu.
J'ai fait traîner autant que j'ai pu.
C'était quand déjà, la dernière fois ?
Y'a rien à faire, si je ne veux pas avoir la tronche demain, et repartir dans la spirale des reproches, va falloir que j'y passe.
Et allongée à côté de lui, qui ne fait pas un geste et attend que je fasse le premier pas (et en plus, c'est à moi de prendre l'initiative !!!), je me dis que c'est juste intenable.
Mais que je n'ai pas le choix. Pour l'instant ...

samedi 9 août 2008

...

D'abord les orteils, que je mordille, que je lèche, que je gobe.
Puis je remonte, lentement.
Ponctuant ma progression de baisers légers, de haltes pour te respirer, le nez effleurant les poils fins si doux.
Je contourne l'objet de mon désir, il est encore trop tôt. Je veux que l'on n'en puisse plus, que le besoin devienne irrépressible. Remonter la ligne sous le nombril, toujours aussi doucement. M'y arrêter. Poursuivre jusqu'aux tétons, que j'excite du bout de la langue. Puis enfouir mon nez dans ton cou, dans ce creux qui est l'endroit que je préfère, celui où je sens le plus ce parfum si chaud qui est le tien.
Et puis redescendre, parce que je n'y tiens plus.
Et engloutir ton sexe fin et bifide ...

Et me réveiller.
Dans un état d'excitation avancée.
Horriblement frustrée.
Tenter de me rendormir, de replonger dans le rêve ... en vain.

Comme mon inconscient me le signifie si bien, tu me manques.
Un mois que tu es parti, un mois sans nouvelles.
Je n'en attendais certes pas, mais bon ...

Par contre, si quelqu'un pouvait m'expliquer le fin et bifide ...

jeudi 7 août 2008

Prise de tête

Ca faisait longtemps qu'il ne m'avait plus fait ce genre de plan. Des mois qu'il la joue plutôt profil bas, et où les seuls accrochages concernent notre avenir de couple.
C'était pourtant une bonne soirée, avec de très bons amis. Ils sont partis tard, tout s'était très bien passé.
Alors peut-être qu'il avait un peu trop bu. Pas assez pour être saoul, mais suffisamment pour libérer sa parano chronique.
Et le simple fait d'avoir plaisanté sur les points communs entre cet ami et moi, et notamment celui d'avoir tous les deux des conjoints gros dormeurs, a suffi pour qu'il me fasse une grosse crise de jalousie et de paranoïa. M'accusant d'avoir des attitudes malsaines, de vouloir le ridiculiser, et m'enjoignant de ne plus jamais recommencer.

Avant, j'aurais fait le gros dos et attendu que ça passe. Voire je me serais excusée (un comble !!!) et promis de ne plus recommencer.
Mais je ne peux plus.
Sa colère, limite hystérique, ses arguments déplacés, ses insinuations glauques, je ne peux plus ni les tolérer, ni m'y soumettre.
J'ai argumenté, essayé de le calmer, essayé de lui démontrer à quel point cette discussion était stérile et ridicule, il n'y a rien eu à faire.
Alors je me suis flanquée les écouteurs sur les oreilles, musique à fond, et je l'ai ignoré.

Je ne sais pas comment il réagira demain matin, mais ce qui est sûr, c'est que cette fois-ci, je ne laisserai pas passer.

Et là, toutes les raisons que j'aurais de le quitter, et que j'ai soigneusement occultées, me reviennent dans la gueule.

Et j'ai un énorme coup de blues ........

jeudi 24 juillet 2008

Je hais les vacances

Si on m'avait dit qu'un jour je profèrerai cette insanité ...

Je n'y suis même pas encore que je n'ai qu'une hâte, c'est qu'elles se terminent.
Je les attends pourtant pendant des mois, mais une fois que j'y suis, ça n'en finit plus.

Alors qu'avant je profitais sans arrière-pensées du temps qui ralentissait, je n'y arrive plus.

Le mois de juillet se traîne, août en fera autant ... c'est long !

Le fait de l'avoir vu connecté cet après-midi sans qu'il ne me dise un mot n'est sans doute pas étranger à ma mauvaise humeur.
Je sais pourtant qu'il devait être en train de faire un petit coucou à Papamaman, et qu'elle était sûrement derrière lui.

Rien n'a encore commencé que le statut de clandestine me gonfle déjà ... ça promet.

jeudi 17 juillet 2008

Ambivalence

3 semaines sans les enfants.
Alors il en profite pour me sortir le grand jeu : restos, week-end en thalasso, et galipettes tous les soirs.

Et là, je me sens comme Janus.

Je me dis que c'est génial, que ça faisait longtemps qu'on n'avait pas été aussi proches, aussi détendus, aussi communicants. Et qu'on en profite, et que c'est que du bonheur.

Mais je me dis aussi que je voudrais bien qu'il me lâche un peu, qu'il me laisse respirer. Que là, c'est trop d'un coup.
Et puis je me sens coupable, aussi. Parce que ce n'est pas lui qui rôde dans mes pensées. Et qu'au milieu de tout ce bonheur conjugal retrouvé, je planifie froidement mon infidélité à venir.

Alors je me rassure avec le si pratique "et merde, on n'a qu'une vie". Tout en sachant pertinemment que s'il l'apprenait un jour, il se sentirait terriblement trahi et blessé.

Comment suis-je capable de persister alors que j'ai conscience du mal que je risque de faire ?

jeudi 10 juillet 2008

Première fois

Jeudi ...
J'aurais pu être à Paris aujourd'hui
On aurait pu, enfin ...
Mais non
Parce qu'il part à l'autre bout du monde demain, parce que rien n'était prêt, parce qu'elle était là
Et surtout, parce qu'il ne voulait pas d'un truc moyen, à la va-vite.

Première fois qu'il franchit le cap du si, pour basculer vers le quand.
Première fois qu'il dépasse les allusions, et qu'il me dit simplement, crûment, non seulement qu'il a envie de moi, mais aussi qu'il veut que cette première fois soit spéciale, précieuse.

Et même la perspective de son absence ne parvient pas à effacer mon sourire.

mercredi 2 juillet 2008

Mais tourner la page

Et arrêter d'espérer qu'un jour il se passe quelque chose entre nous.
Parce que cet espoir sans cesse déçu est insupportable, parce qu'il est presque vain (et je ne suis même pas capable de ne pas écrire ce "presque" ...)

C'est le plus difficile, je crois.

vendredi 27 juin 2008

Faire la forte

Evidemment, il a fini par revenir.
Notre histoire, malgré la looongue interruption de 20 ans, est trop forte pour s'interrompre à nouveau.
Et on se tourne autour, l'air de rien.
La distance est mutuelle, on se protège tous les deux, tacitement.
La nouveauté, c'est que j'arrive à la maintenir aussi, cette distance.
C'est difficile, mais je fais comme si ...

Pourtant on ne peut s'empêcher l'un comme l'autre de venir aux nouvelles, de marquer la présence, même discrète.
Mais en restant sages.

Je sais maintenant que cette amitié si ambigüe va durer. Longtemps.
Et que le dérapage est toujours possible. Je l'espère et le crains en même temps.
Quant à savoir où tout ça va nous mener ... je n'en ai aucune idée

mardi 24 juin 2008

Noeud gordien ?

Mais qu'est-ce qui ne va pas chez moi, bon sang ??
Je tourne en rond, je me cogne dans mes contradictions.
Je veux aller mieux, je veux retrouver mon insouciance et ma joie de vivre.
Mais quelle que soit la direction dans laquelle je regarde, je ne vois pas de solution.

J'en suis revenue à mes interrogations de départ.

Est-ce que je n'aime vraiment plus le mari, ou est-ce seulement le symptôme d'un mal-être plus profond ?

Ou faut-il que je le quitte, qu'elles qu'en soient les conséquences, parce que notre couple me plombe à un point tel que je n'arrive plus ni à me projeter, ni à avancer ?

Mes envies d'ailleurs sont-elles réelles ou ne servent-elles qu'à me donner l'illusion de remplir le vide ?

Je cherche ce qui pourrait me donner l'impulsion nécessaire pour repartir. Et je ne trouve rien.

Et je commence vraiment à en avoir marre, là.

vendredi 20 juin 2008

Mes méandres

Plus de 15 jours aujourd'hui qu'il n'y a plus aucun contact.
Même pas eu l'occasion de lui faire part de mes nouvelles résolutions, elles ont apparemment coïncidé avec une nouvelle décision d'éloignement de sa part.
C'en est frustrant.
Et il me manque.
Je devrais pourtant être soulagée qu'il me simplifie ainsi la tâche.
Mais non.

lundi 16 juin 2008

Il fallait bien que ça finisse par m'arriver

Merci Pomme

Je voulais protester énergiquement contre ce tag sournois, mais finalement, non.
Il m'a obligé à une certaine introspection, et ça finalement, c'est toujours positif.

Donc :
5 de mes contradictions (qui sont en fait bien plus nombreuses, évidemment, mais il fallait bien choisir ...) :

Je suis une vraie frileuse, mais je dors fenêtre ouverte le plus souvent possible.

Je veux que ma vie change, mais je suis la reine de la procrastination.

Je voudrais savoir m'imposer, mais je fuis tout conflit potentiel (sauf quand on me pousse à bout, faut quand même pas déconner ...).

Il faudrait que je mette des sous de côté, histoire de pouvoir voir venir en cas d'indépendance retrouvée, mais je suis incapable de résister à la tentation (et je ne sais pourtant plus où ranger livres et CD qui s'amoncellent).

Je rêve d'une vie sexuelle débridée, mais je suis incapable d'évoquer franchement le sujet avec la gent masculine (putain d'éducation judéo chrétienne ...).


Alors je ne taggerai pas en retour, par contre si la particule, waid, la brune, bougrenette et gicerilla passent par ici, et que ça les tente ... leurs contradictions m'intéressent ...

mercredi 11 juin 2008

Bilan

5 mois que j'ai ouvert madametergiverse, pour dire ce qui ne pouvait pas s'exprimer ailleurs.
5 mois d'interrogations, de prise de tête, de coups de gueule.

5 mois pendant lesquels, finalement, il ne s'est pas passé grand chose dans ma vie.

Et pourtant, j'ai pris un certain nombre de décicions.

Je ne quitterai pas le mari, pas maintenant. Matériellement, ce ne serait pas viable.
Je ne prendrai pas le risque d'entamer une descente aux enfers côté fric.
Donc je vais reprendre des études, avec en ligne de mire un changement de poste et une autosuffisance financière.
Ca prendra le temps qu'il faudra, mais le but est là.

Et pour l'homme du jeudi, j'arrête. Ca ne me mène à rien, sinon à me mettre la tête à l'envers. Et à me rendre aveugle aux rencontres possibles ...

Donc madame ne tergiverse plus, en tout cas pour l'instant (je me connais trop bien pour dire Fontaine ....).

Ma vie quotidienne étant d'un ennui mortel, il n'y a rien à en dire.

Alors je ne sais pas ce que je vais bien pouvoir raconter ici maintenant ...

lundi 9 juin 2008

Je fatigue

Ca me saoule ... il me saoule !!
J'en ai marre d'être en demande, d'être celle qui fait toujours le premier pas.
J'en ai marre de ne jamais avoir de retour.
Il faut que je me fasse une raison.
Il n'est pas amoureux, n'a même pas envie de moi.
Faut que j'arrête ...

mercredi 4 juin 2008

De l'art de la navigation

C'est lui qui est venu me chercher, au départ.
Très présent les premiers temps, jusqu'à ce que je morde à l'hameçon.
Et une fois bien accrochée, l'éloignement.
Pas définitif, non ... mais plus lointain.
Avec de temps en temps un retour en fanfare, juste histoire d'entretenir la dépendance.

Et depuis, je navigue à vue. Lui faire comprendre que je tiens à lui, mais sans l'étouffer. Faire passer l'envie, le manque, mais de façon légère, presque détachée.
Pour ne pas l'effrayer.

Mais peut-être que je me plante.

Je ne sais pas.

mardi 3 juin 2008

Cogitations

Je m'interroge, toujours et encore.
Pourquoi est-ce que je vais foncièrement mal ?
D'où vient cette mélancolie, autrefois si étrangère à mon caractère, et si présente aujourd'hui ?
Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à en sortir ?

Si je ne vois pas la finalité, comment puis-je tracer le chemin ?

lundi 2 juin 2008

Retrouvailles

Elle était à l'étranger. Elle rentre ce soir.
Jalouse, moi ???
Pas du tout ... un peu ... beaucoup ... passionnément ... à la folie !!!

Mais j'm'en fous.
La photo que je lui ai envoyée, et sa réaction, font que je suis sûre qu'il pensera à moi ce soir.

Na !

jeudi 29 mai 2008

Marasme

Il ne se passe rien.
Les jours défilent, identiques, monotones.
Et aucune perspective de changement ...

Voilà, c'était la note optimiste et dynamique de la semaine.

samedi 24 mai 2008

Je rêve ...

de ses mains qui m'explorent,
de mes seins contre son torse,
de sa langue qui me fouille,
de ma bouche qui l'engloutit,
de son sexe qui m'empale ...

jeudi 22 mai 2008

De l'urgence de me remettre au sport ?

Allongée sur le ventre, je plonge doucement dans le sommeil pendant que sa main vagabonde sur mes fesses.
"mais au fait, t'es pas allée à la piscine ?"
Instantanément réveillée "mais quel est le rapport entre la piscine et mes fesses ??? Sous-entendrais tu un ramollissement de la partie charnue de mon anatomie ???"
Le mari proteste énergiquement, outré que j'ai même pu le soupçonner de nourrir ce genre d'arrière-pensée.
Je n'ai pas insisté.
N'empêche que je m'interroge ... mais pourquoi a t-il pensé à la piscine ???

samedi 17 mai 2008

Tout s'explique

Il flippe, mon feu follet.
Hier soir (eh oui, on était jeudi :-))) ... "je sens qu'un jour on va prendre cher" ...

Oh Alexa grande prêtresse !!!

jeudi 15 mai 2008

Bel assortiment

Sursaut de lucidité du mari au milieu du simili ronronnement retrouvé, un soir où ma carapace de tout va bien se craquelait un peu.
"j'ai l'impression que c'est pas encore fini cette histoire, que t'as pas vraiment pris ta décision, que tu as fait des compromissions." et puis "mais tu t'es fait larguer, ou quoi ?".
C'était le lendemain de mon coup de calgon à l'homme du jeudi, quand j'étais encore persuadée qu'il avait décidé de disparaître.
Un peu trop perspicace, sur ce coup-là ...
Une petite pirouette, et zou, on n'en parle plus.
Mais bon, après réflexion ... il sait donc, ou en tout cas se doute, que rien n'est réglé, que je reste faute de mieux et que j'en ai plus ou moins pris mon parti.
Et il s'en accommode.
Joli couple, non ?

mardi 13 mai 2008

Je suis faible

Ah !! Elles étaient belles, les bonnes résolutions ... que je n'ai évidemment pas su tenir.
L'homme du jeudi est revenu, et je me suis laissée embarquer.
La tentation était beaucoup trop forte, je n'ai pas pu résister.
Et puis j'ai pas de dispo avant un sacré moment, alors risquer de me priver de cette excitation, même virtuelle, pour un hypothétique rendez-vous dans longtemps, c'était au-dessus de mes forces.
Quoi je suis de mauvaise foi ???

mardi 6 mai 2008

La nuit porte conseil

2 heures du matin. Le sommeil me fuit. Par la fenêtre ouverte, je n'entends que les grenouilles et les oiseaux (me demande bien d'ailleurs quelle sorte d'oiseau peut s'en donner autant à coeur joie à une heure pareille ???).
Envie d'ailleurs. D'autres lieux, d'une autre vie.
J'imagine ce que je dirai à l'homme du jeudi la prochaine fois. Que s'il n'a pas l'intention de passer à la vitesse supérieure, j'arrête tout. Que je ne veux plus du virtuel comme fin en soi, que j'en veux plus. Que la frustration, y'en a marre. Et que si ça n'est pas lui, j'en trouverai un autre. Un qui aura vraiment envie de moi. Un que je pourrai toucher, caresser, engloutir.
Et l'envie monte. Mais pas bouger, pour ne pas réveiller mon voisin. Frustration, encore.

Et aujourd'hui, effet du soleil ou de mes nouvelles résolutions ... j'ai remarqué le regard des hommes.

vendredi 2 mai 2008

Ce qu'il a dans la tête

En voulant répondre au dernier commentaire de pomme, je me suis rendue compte que ce serait trop long à expliquer dans les commentaires.
Donc, ce que veut ce bougre d'animal ...
D'abord il me serine encore et encore qu'on ne peut pas revenir en arrière et que s'il avait du se passer quelque chose, c'était il y a 20 ans, et que maintenant c'est trop tard.
Mais s'il le croyait vraiment, qu'est-ce qu'il fout à m'allumer tout le temps ?
Après, il me dit qu'il faut qu'on se calme, qu'on prenne de la distance, et qu'on n'a pas le choix.
Même objection que précédemment.
Alors je finis par me dire que cet espèce d'âne obtus et borné en a vachement envie, en fait.
Mais qu'il craint le sympathique bordel dans lequel on plongerait à pieds joints. Parce qu'il est fort vraisemblable (en tout cas, j'en suis presque sûre en ce qui me concerne) qu'on ne soit pas capable de se contenter longtemps, l'un comme l'autre, de ces rares rencontres à la sauvette.
Et je réalise qu'il ne me parle jamais de sa nana, alors qu'on a pas mal parlé du mari. Ca pourrait être parce que tout va bien entre eux. Mais si c'était vraiment le cas, re-même objection que ci-dessus.
En fait, s'il n'a pas changé (et je doute qu'on puisse changer sur ce point), c'est un type foncièrement droit. Alors, c'est peut-être que tant qu'il n'est pas prêt à en assumer les conséquences, il ne bouge pas. Mais que l'envie étant toujours là, régulièrement il craque.
Enfin, je prends peut-être aussi mes rêves pour la réalité ...

mercredi 30 avril 2008

Point final ?

Il m'a bloquée partout, gmail, msn, skype.
Il avait parlé de réelle distance, c'est fait.
J'ai d'abord pensé ne pas réagir, faire comme si de rien n'était.

Finalement non :
"Visiblement tu as décidé d'employer les grands moyens.
Plutôt expéditif comme méthode.

Je n'ai jamais cessé d'espérer que l'on concrétiserait un jour le virtuel, mais visiblement je me suis fait des films, et ça n'a jamais été dans tes intentions.
Et clairement, ma façon de voir notre relation t'emmerdait.
Alors je vais remballer mon envie de toi, et te foutre la paix, puisque c'est ce que tu veux.

Sois heureux, dans tes amours comme dans ton boulot, c'est tout ce que je te souhaite."

J'espère qu'il y répondra, pour que je sache que ça le touche au moins un peu, mais il est probable qu'il ne réagisse même pas.

Et on fête nos 14 ans de mariage aujourd'hui ... putain de coïncidence, non ?

Edit
Il a répondu ... "j'étais à l'étranger pour quelques jours" ... z'auriez pas un trou de souris ?

lundi 28 avril 2008

Explicite

Je n'arrive pas à exprimer clairement le désir que j'éprouve pour un homme. Et je suis incapable de prendre l'initiative.
C'est la même chose avec l'homme du jeudi. Je le suis avec enthousiasme, mais c'est toujours lui qui démarre. Du coup, je me suis rendue compte qu'il doutait de la réalité de mes envies.
Et là, comme il a disparu depuis mon coup de sang de jeudi dernier, je m'interroge.
Certes, je ne suis pas dénuée d'arrières pensées concernant notre relation, mais ma préoccupation immédiate est de l'embarquer au pieu, ou ailleurs. Et si on en reste là, ça sera très bien aussi.
Bref.
Je ne comprends pas comment il peut apparemment se satisfaire du virtuel, mais ce qui est sûr, c'est que moi, pas du tout.
Si je lui écris crûment mon envie de lui, partira-t-il en courant, ou arriverais-je enfin à mes fins ?

vendredi 25 avril 2008

De mauvais poil

"Tu veux, tu veux pas, tu re-veux, tu veux plus
Je m'avance, tu recules
Sans jamais rien expliquer
Je comprends pas
Et j'ai beau y être habituée maintenant, voire m'y attendre comme ce soir
Ca blesse, quand même
Voilà, c'est dit"

D'habitude, je dis rien. J'encaisse et je ferme ma gueule. Mais pas ce soir.

jeudi 24 avril 2008

Zen

Les jours glissent, sereins.
Il ne se passe rien.
Rien de nouveau, en tout cas.
Relations pacifiées avec le mari. Mon sentiment général qu'on ne finira pas notre vie ensemble reste inchangé, mais je le dissimule beaucoup mieux. Plus de prise de tête tant que n'aurais pas pris de décision.
L'homme du jeudi est toujours présent et j'ai toujours autant envie de lui. Je sais que ça viendra, mais j'attends tranquillement que ce moment arrive.
Je ne sais pas si cet état d'esprit va durer, mais ça fait du bien ...

mardi 22 avril 2008

De l'oeuf ou de la poule

Que se serait-il passé si l'homme du jeudi ne m'avait pas retrouvée ?
Si je ne m'étais pas demandée ce que serait ma vie si je ne l'avait pas envoyé paître il y a 20 ans ?
Est-ce que je suis tombée amoureuse parce que je n'aimais plus l'homme qui partage ma vie ou est-ce que je ne l'aime plus parce que je suis tombée amoureuse ?

mercredi 16 avril 2008

Philosophe

Evidemment que je me suis prise une grande baffe quand j'ai su qu'il ne serait pas là.
10 jours que je ne pensais qu'à ça. La descente a été rude.
Mais finalement, ça va.
Depuis le temps que j'attends, un peu plus, un peu moins ...
Je me dis que ça arrivera quand ça sera le bon moment, et que ça ne sert pas à grand chose de se prendre la tête.
Et ça, c'est vraiment le signe que ça va mieux.
En temps normal, je suis quelqu'un de calme, de pas prise de tête du tout (si, si, j'vous jure ...), et de foncièrement optimiste.
Et depuis 2 ans, tous ces traits de caractère avaient disparu, engloutis par un énorme coup de blues.
Pourtant rien n'a changé : je n'aime toujours plus mon mari, je suis toujours accro à cet espèce de feu follet insaisissable, et je n'ai toujours pas trouvé d'issue à ce bordel.
Mais j'ai décidé qu'il était urgent de ne rien décider, que tout vient à point à qui sait attendre, blablabla, et qu'il finirait bien par se passer quelque chose.
Alors je suis d'accord que ça fait un peu mou du genou tout ça, mais les tergiversations sans fin n'ayant servi qu'à me pourrir la vie, je redeviens philosophe, et je verrai bien ce que ça donne ...

mardi 15 avril 2008

C'eût été trop beau ...

Prenez une mère de famille de province avec forcément une disponibilité très réduite, un parisien avec un boulot plus que prenant, ajoutez une bonne dose de malchance et vous obtenez une quasi impossibilité de rencontre.
L'homme du jeudi est en déplacement à l'étranger toute la semaine.
Alors évidemment, c'est foiré pour demain, comme j'aurais du m'en douter ...

... adieu débauche, galipettes et fête des sens.

lundi 14 avril 2008

Addicted

Toute la petite famille était en vacances la semaine dernière.
Et Monsieur, aussi.
Plus de plages de solitude dans la journée, et comme y'avait grasses mats, plus d'endormissement prématuré dans le canapé.
Donc plus d'accès possible à mon jardin secret, ce qui inclus bien évidemment ce lieu.
Grosse, énorme, frustration.
Et c'est là que j'ai vraiment mesuré l'importance de ce pan de ma vie que je cache.
Vos blogs à tous que je lisais sans pouvoir commenter.
Les textes que je ne pouvais plus écrire ici.
Le lien coupé avec l'homme du jeudi.
C'est quand même dingue à quel point tout ça m'est devenu nécessaire.

lundi 7 avril 2008

Le grand saut

Samedi soir, il dormait là-haut, et moi j'étais sur internet en bas.
Il était minuit et demi.
L'homme du jeudi se connecte, sa nana dormait aussi.
On a commencé une discussion tout à fait anodine, qui ne l'est pas restée bien longtemps.
Ca a bien chauffé, jusque 3 heures du mat.
- "Merde, j'essaie de prendre de la distance, mais on recommence toujours"
- "Faut croire que c'est plus fort que nous ..."
Normalement on se voit la semaine prochaine.
A priori, il a pris sa décision.
A chaque fois que j'y pense, j'ai le ventre qui se noue, le coeur qui accélère, et la panique qui monte.
J'ai peur de sauter le pas, mais j'ai aussi peur qu'il ne se passe rien. Encore une fois.
J'ai peur de me rendre compte que je me suis plantée et que ce n'était qu'un fantasme à ne jamais réaliser, et j'ai peur d'en être encore plus raide dingue.
J'ai peur des conséquences, et j'ai peur que ça ne change rien.
J'ai peur de me laisser aller, peur d'être vulnérable, peur d'être blessée.
Et pourtant je sais que je ferai le grand saut.

dimanche 6 avril 2008

Pathétique

"Je vais me coucher. Tu me rejoins ?"
C'est LA phrase que j'appréhende. En général, il s'endort dans le canapé, et soit je monte avant lui et je m'endors avant qu'il n'arrive, soit il monte se coucher comme un zombie et se rendort aussitôt.
Alors là, j'ai le choix entre deux options.
Soit je l'envoie gentiment chier, et c'est reparti pour une longue période de prise de tête.
Soit je cède.
Mais en ce moment, même si rien n'est réglé, l'ambiance est bien meilleure. Et franchement, ça simplifie la vie quotidienne. Et comme je ne suis toujours pas prête à tout envoyer valser ... j'ai cédé. J'ai fait en sorte que ça aille vite. En me méprisant consciencieusement.
Dès qu'il s'est endormi, je me suis relevée.
Je suis pathétique.

vendredi 4 avril 2008

A mon avis, y'a un truc à travailler, là ...

J'ai toujours peur de déranger. C'est un vrai handicap, dans la vie de tous les jours en général, et dans la relation aux autres en particulier.
Toujours cette crainte d'arriver comme un cheveu sur la soupe.
Plutôt que de prendre le risque de me faire jeter, je reste dans mon coin, quitte à paraître hautaine (ça je l'ai déjà entendu ... ça m'avait sidéré !!).
Alors autant ça s'atténue quand je commence à bien connaître les gens, autant au début d'une relation, qu'elle soit simplement amicale, ou pire encore, prémisse d'émois amoureux, il faut vraiment que l'autre fasse le premier pas, puis le deuxième, voire le troisième aussi.
Et dans le monde virtuel, c'est pareil. Je n'ose souvent pas commenter, impression de m'immiscer dans un cercle où je n'ai pas ma place.
Peur d'être jugée, de n'être pas appréciée, d'être ridicule.
Bref ... je n'ose pas prendre de risque, et je loupe forcément des trucs géniaux.
Faudrait que je creuse ...

jeudi 3 avril 2008

Prêcher le faux pour avoir le vrai

"Tu voies que tu t'habitues à la distance. Bravo. Suis impressionné"
Vite, vite, trouver quelque chose d'intelligent à répondre ... Eviter surtout les "de toute façon, tu ne m'as pas laissé le choix", les "difficile de faire autrement" et autres "je ne m'habitue pas mais je fais comme si".
Alors ça a été "j'ai une grande faculté d'adaptation".
J'aurais pu faire mieux, mais c'est tout ce qui m'est venu à l'esprit dans un délai suffisamment court pour ne pas laisser suggérer que je me creusais vraiment les méninges.
Réponse elliptique, pile dans le ton de celles qu'il fait à chaque question un peu gênante.
L'homme du jeudi et moi, on n'avait pas échangé depuis 3 semaines. Je le voyais se connecter, et ne bougeais pas. J'ai décidé de tester l'éloignement, pour voir si ça le fait réagir, puisque toutes les autres méthodes ont échouées.
Et puis je me suis retrouvée sans connexion internet pendant 2 jours. Je le savais, mais ne l'ai pas prévenu.
Ce matin, dès que me suis connectée : "Tout va bien ?" , "et avec ton mec, comment ça va ?", suivis assez vite d'un "Tu viens bientôt à Paris ?"
Moi qui me demandais s'il voyait seulement quand j'étais là, j'ai la réponse ...

jeudi 27 mars 2008

Décalage

Quand j'aurais voulu qu'il soit plus présent, il trouvait toujours d'excellentes raisons pour se barrer.
Maintenant que je veux qu'il me lâche, il est tout le temps là.
Est-ce qu'il est possible pour un couple d'être synchrone sur le long terme ?
Est-ce que le secret du bonheur ne réside justement pas là : avoir à peu près les mêmes envies à peu près au même moment ?
Ca ne veux pas dire être fusionnels, on a tous besoin d'un jardin secret (d'ailleurs quand on s'oublie, et qu'on laisse ce jardin en jachère, ça finit toujours pas vous péter à la gueule. Et je sais de quoi je parle ...), mais juste d'avancer au même rythme, vers un but commun.
Et c'est là que ça ne va plus du tout : on est dans un décalage total.
Maintenant que matériellement ça va, il ne rêve plus que d'une petite vie pépère, dans sa jolie petite maison, avec ses mignons petits enfants et sa gentille petite femme.
D'ailleurs, de quoi elle se plaint, la gentille petite femme ? Il lui a offert une femme de ménage, qui fait même le repassage. Qu'est-ce qu'elle pourrait vouloir de plus ???
Mais la gentille petite femme, elle, elle veut du peps, de la fantaisie, du mouvement.
Elle veut un mec qui la stimule, qui l'émoustille, qui la surprend, qui la bouscule.
Il est où, le but commun ?
Elle s'emmerde, la gentille petite femme.

mardi 25 mars 2008

Cherche formation en drague

Je veux avoir le coeur qui bat, le ventre qui se serre, des frissons partout.
J'ai conscience que ce qui me manque, c'est l'envie de désirer autant que d'être désirée.
Je garde l'espoir qu'un jour peut-être l'homme du jeudi craquera et qu'on pourra enfin concrétiser tout ce qu'on a fait à distance, et oublier la frustration énorme que l'on ressentait à chaque fois.
Mais c'est loin d'être sûr ...
Alors je commence à regarder les hommes que je croise, à les évaluer. Hummm, celui-là, pourquoi pas ...
Pendant 19 ans, je n'ai regardé aucun autre homme. Le mien me suffisait.
Du coup, ça fait une éternité que je n'ai pas été "disponible".
Euhhh, comment on fait, déjà ???

lundi 24 mars 2008

Triste constat

Comme prévu, le week-end a été calme.
Voilà, voilà ....
Alors certes, j'ai eu un répit. Mais après ?
De toute façon, quelle que soit l'ambiance entre nous, ça ne change rien à mon état d'esprit.
Et je suis finalement encore plus en décalage quand c'est apaisé.
Mais je n'arrive toujours pas à me décider à y mettre un terme.
Je suis ligotée, attachée, par tous ces liens et habitudes tissés en bientôt 20 ans de vie commune ... que je ne parviens pas à trancher ...

samedi 22 mars 2008

... et retombe

Marrant l'effet que la satisfaction de ses pulsions sexuelles a sur le mari.
Etant donné l'ambiance qui régnait cette semaine, je craignais ce week-end de 3 jours. La cohabitation 24h/24 risquait de tourner à la bataille rangée.
Mais ce matin, il m'a entreprise au réveil. Encore à moitié endormie, je n'ai pas résisté. Pour être honnête, la frustration commençant à me tenailler aussi, il n'a pas eu à insister longtemps.
Et depuis, tout va bien. Il est souriant, attentionné, calme.
Donc, en résumé, pour lui, si on baise, tout va bien.
Si seulement c'était aussi simple ...

vendredi 21 mars 2008

La pression monte ...

Plus de 15 jours qu'il ne m'a pas touchée. Je l'évite, je le fuis, tous les prétextes sont bons. La frustration monte. Et ça le rend invivable.
Incapable d'en parler franchement (en même temps, ça m'arrange ...), il concentre ses reproches sur ma froideur. Qu'il a besoin de tendresse, et que je suis incapable de lui en donner. Que tous nos contacts physiques sont à son initiative.
Et c'est vrai que je ne le touche pas spontanément, plus depuis longtemps en tout cas. Ca ne me vient même pas à l'idée. Je nous cantonne, consciemment ou pas, à une relation amicale.
Je n'ai pourtant pas l'impression de fuir le contact tactile en général.
J'aime les câlins, j'aime caresser et être caressée.
Plus le temps passe, et plus les signes d'échecs deviennent patents.
Combien de temps encore avant qu'on ne finisse par nous l'avouer franchement ?
J'attends cette déchirure comme une délivrance ...

mardi 18 mars 2008

Coup de blues

Ca a commencé comme une de nos sempiternelles conversations :
"J'en ai marre de tes hésitations, je veux une réponse tout de suite. Se poser des questions comme tu le fais maintenant ne sert à rien d'autre qu'à nous pourrir la vie, carpe diem, et blablabla, et blablabla ...". "Et si ça se trouve, tu t'es servie de moi pour construire la vie idéale à laquelle tu rêvais"
... mais comment tu peux dire ça ? ...
"et d'abord, qu'est-ce que je t'apporte ?".
Et là, le blanc total, je n'ai pas trouvé de réponse. J'ai finalement fini par répondre un piteux "mais Toi !", qui n'a pas fait illusion une seconde. J'ai pirouetté en lui retournant la question, à laquelle il a évidemment parfaitement répondu.
Et puis j'ai enfin réussi à lui dire à quel point je trouvais que nos idéaux de vie avaient divergé au cours de ces dernières années.
Que l'on ne faisait plus rien ensemble depuis longtemps, que l'on n'avait plus d'intérêts communs, et que je me demandais vraiment si on avait encore des choses à partager.
Que sans les enfants, je serais déjà partie.
Et que j'ai une capacité de tolérance très forte, mais que quand ça craque, c'est définitif. Que j'ai toujours fonctionné comme ça. Et que là, je ne sais pas du tout si je vais pouvoir faire marche arrière.
Et là, je me suis rendue compte qu'il pensait toujours que je traversais une petite crise, que ça allait passer, et qu'il fallait que je me reprenne, "merde alors tu fais chier".
Je cherche désespérément les raisons qui m'ont fait tomber amoureuse de cet homme, en espérant que peut-être comme ça, ça reviendra. Mais rien ne vient ...

Et ce soir, il n'est pas là. Je devrais m'en réjouir. Pas besoin d'écrire ici en cachette.

Seulement je sais qu'il n'y aura aucune connexion ce soir. Le décalage horaire est trop grand avec l'autre bout du monde. La toile me semble affreusement vide ce soir ...

samedi 15 mars 2008

Je veux ...

... un amour fou, des grandes déclarations, un désir insatiable ...
Je veux des séparations insupportables, des retrouvailles enflammées ...
Je veux des corps qui s'enroulent, se dévorent, s'enchevêtrent ...
Je veux des heures brûlantes avec sa peau pour seul horizon ...
Je veux être dans sa tête à tout moment, comme il est dans la mienne ...

vendredi 14 mars 2008

Dans les chaussettes ...

... le moral.
Y'a 3 jours, ça allait plutôt pas mal, et là, c'est la dégringolade. Je me sens mal depuis ce matin, avec cet énorme sentiment de solitude au creux du ventre. Les larmes qui montent devant mon micro au boulot. Envie de me rouler en boule, et de plus bouger. Et tout ça parce qu'il part en vacances à l'autre bout du monde.
C'est con, hein ?
C'est d'abord le fait qu'il n'y aura plus aucun contact pendant 10 jours. Et là, tout de suite, ça me parait une éternité.
Mais surtout, je suis jalouse, jalouse à en crever.
Parce que, évidemment, il part avec elle. Elle dont on ne parle jamais. Elle que je n'ai jamais vue. Elle, avec qui il vit.
Et parce que je rêve, moi, de partir avec lui à l'autre bout du monde ...

mercredi 12 mars 2008

Prendre de l'altitude ...

Nouveau rdv chez le psy ce matin. J'avais bien fait mes devoirs : lister ce dont j'avais vraiment envie et que je ne faisais pas.
Alors au milieu des "voyager, apprendre le piano, faire de la moto, etc", y'avait le parachutisme.
Un rêve de môme, jamais bien loin, mais jamais assouvi.
Pour plein de raisons (bonnes ou mauvaises) : ça coûte des sous, ça prend du temps, et ça fout la trouille au mari.
Mais le bon docteur m'a conseillé d'oublier cette foutue éducation judéo-chrétienne qui veut qu'une bonne mère de famille fasse toujours passer le bonheur de son mari et de ses enfants avant le sien (merci papa, merci maman ...), et de veiller à me faire plaisir à moi toute seule.
Ca c'est du conseil !! J'applaudis des deux mains et je signe tout de suite.
Et donc, ça sera parachutisme.

Je vais m'envoyer en l'air ... YOUPI !!!


mardi 11 mars 2008

Bizarre ...

Rien n'a changé, et pourtant, là, ça va.
C'est quand même très étrange ces fluctuations d'humeur, sans raisons précises. Aujourd'hui, j'ai eu l'impression de me retrouver.
Envie de déconner ...
Retour d'une certaine insouciance ...
Je sais qu'elle est très provisoire, et que je vais vite retrouver mon marasme, mon indécision et mes questions sans fin.
Mais c'est toujours ça de pris ...

dimanche 9 mars 2008

Vide ...

Je flotte entre deux eaux.
J'ai la tête dans le brouillard.
Je ne veux plus me poser de questions.
Je suis fatiguée.

jeudi 6 mars 2008

Il a craqué !!!!

Mon homme du jeudi a envahi de nouveau mon jeudi soir ... chaud, très, très chaud.
Dieu que ça fait du bien ...
Et pendant ce temps là, le mari déprime et m'envoie des sms. Je devrais me sentir mal, mais je n'y arrive pas. Je reste là, avec un sourire totalement niais ... il a craqué, et c'est tout ce qui m'importe pour l'instant. Je suis un monstre.

mercredi 5 mars 2008

Je commence à mettre de l'ordre ...

Premier rendez-vous chez le psy cet après-midi. J'ai eu de la chance, bon feeling tout de suite. J'explique la situation. D'après lui, je suis en pleine crise de milieu de vie, ou crise d'adolescence de l'âge adulte. L'ado dit à ses parents "je sais pas où je vais, je sais pas ce que je veux faire, mais sûrement pas comme vous". L'adulte se dit "je sais pas où je vais, je sais pas ce que je veux faire, mais sûrement pas continuer comme avant" ... alors maintenant, faut creuser ...
Réaction du mari : "ouais mais pour nous, ça change rien, moi ce que je veux, c'est une réponse, et vite" ... (ben voyons, démerde-toi avec ça cocotte ...)

Et dialogue avec l'homme du jeudi (qui est revenu, yeah !!) :

moi: rdv chez le psy fait ... bon feeling
je vais peut etre enfin pouvoir demeler le sac de noeuds
lui : keske tu vas foutre chez un psy ?
moi: je m'en sortais plus, fallait que je fasse quelque chose
lui : c moi ton psy
moi : mais un psy trop distant pour pouvoir être efficace
désolée ...
lui : bon je suis distant.... mais je suis là
moi: pour être honnête, j'ai un peu mal vécu ton éloignement ces 2 derniers mois
même si je l'ai compris
lui : j avais saisi
mais on n'a pas le choix
moi: c'est ce que tu penses, je sais

mardi 4 mars 2008

Interrogation

Je me demande souvent si je n'en veux pas trop. Combien de couples vivent plus comme des amis que comme des amants ?
Est-ce que ce n'est pas normal après autant d'années de vie commune de ne plus ressentir ce petit pincement au creux du ventre quand l'autre est là ?
Suis-je en train de courir après une chimère ?

samedi 1 mars 2008

Et maintenant, je fais quoi ?

Il est rentré ce midi en disant "c'est bon, t'as gagné, j'arrête". Dans la foulée, il a appelé une agence immobilière pour venir estimer la maison, le conseiller financier pour voir comment solder les investissements faits. Puis il m'a dit qu'il me laissait les enfants et qu'il irait s'installer loin, dans le sud. Pour que plus rien ne lui rappelle au quotidien l'échec de notre couple. "C'est bien ce que tu voulais, non ?"
J'ai fondu en larmes.
"Mais si tu penses qu'il y a encore un espoir, on continue, hein ?". Comment j'aurais pu nous laisser partir là-dedans ? J'ai fait machine arrière. Et statu quo, encore une fois.
Voilà pourquoi j'ai tellement peur de lui avouer ma certitude que c'est sans espoir. Parce qu'il est tellement excessif, parce que je crains ce type de réaction, et que je sais qu'il en est capable. Parce qu'il est incapable d'imaginer un divorce un tant soit peu pacifique. Et que si on en arrive là, ça va tourner au cauchemar.

jeudi 28 février 2008

Un seul être vous manque ...

Depuis début janvier, il était là tous les soirs. Après des années à être absent 1 à 2 nuits par semaine. Je mettais évidemment à profit ces soirées seules pour passer des heures brûlantes en ligne avec l'amant virtuel. Puis il est s'est mis à rentrer tous les jours, et l'amant a pris ses distances. Période de flottement, d'interrogations, de tête à tête avec mes incertitudes sans plus aucun dérivatif. Madametergiverse a été un exutoire indispensable, il fallait que ça sorte.
Et ce soir, je suis de nouveau seule.
Quand il m'a dit qu'il ne rentrerait pas, je me suis réjouie. Il sait évidemment que je suis une véritable accro d'internet, ça je ne m'en suis jamais cachée. Par contre, la part que je dissimule est devenue énorme. Skype est planqué, j'utilise IE pour la part visible, pour le reste c'est Firefox sur lequel mes traces s'effacent automatiquement.
Son absence me permet enfin de ne pas me cacher pendant quelques heures. Plus besoin d'attendre qu'il soit endormi pour écrire ici, par exemple. Je peux taper normalement sur le clavier, sans craindre qu'il n'entende mes doigts sur les touches. Plus besoin de fermer précipitamment les fenêtres compromettantes parce que j'ai l'impression qu'il se réveille.
Et pourtant, là, je me sens vide. Il est toujours en Europe de l'Est, je ne sais pas pour combien de temps. Et ça fait 3 jours qu'il ne s'est pas connecté. Je sais que les chances sont infimes pour que l'on soit en contact ce soir. Mais j'emmènerai quand même le micro quand j'irai me coucher, et je m'endormirai devant l'écran.

mercredi 27 février 2008

Encore raté ...

C'est déjà très compliqué et les occasions de se voir rarissimes. Et ça fait deux fois que ça foire. Mercredi dernier, le mari qui tape l'incrust. Et hier, invitée par une amie très chère à un concert à Paris. Elle est la seule à connaître l'histoire, et la seule aussi à avoir les clés de madametergiverse. Elle avait une place supplémentaire, qu'elle me propose. Message pour le prévenir, et évidemment (ça, j'aurais du m'en douter, y'a rien qui marche en ce moment ...), monsieur est en Europe de l'Est.
Je ne crois a priori pas aux signes (quoique ...), mais là ???
Ca commence à faire beaucoup.
Bref, super soirée quand même. Concert vraiment sympa, le resto qui a suivi aussi. Je continue à développer une vie sociale en-dehors du cercle familial (dieu que ça fait du bien !!), retour à la maison à 3h00 du mat après un trajet sur une autoroute quasi déserte avec la musique à fond pour tenir le sommeil à l'écart. Réminiscence d'un temps sans mari ni enfants, et de fins de soirées tardives. J'aime ces moments un peu cotonneux. L'excitation n'est pas encore retombée, mais on commence quand même à avoir les paupières lourdes. La musique, forte. La monotonie de l'autoroute avec les bandes blanches qui défilent. La fenêtre entrouverte pour laisser s'échapper la fumée de la cigarette. On a envie de se coucher, et en même temps on voudrait ne jamais arriver. Comme un instant suspendu ...

lundi 25 février 2008

Oscillations

Après les premiers mois obnubilés par la passion, aujourd'hui j'oscille.
Entre la certitude qu'une histoire remontant aussi loin ne peut pas se terminer comme ça, et qu'il faut juste du temps, et mon profond mal être actuel.
Je n'arrive pas à attendre.
Son éloignement a des effets physiques sur moi. J'ai régulièrement le ventre qui se noue, une espèce de douleur brutale, manifestation d'un vide béant, d'un manque profond.
Je sais qu'il faut que je bouge, que je prenne des décisions, que je suis en train de m'enfoncer. J'ai l'impression d'être un papillon de nuit qui se cogne contre les parois d'une lanterne, encore et encore.

dimanche 24 février 2008

Manque

Il continue à prendre régulièrement de mes nouvelles. Parfois, il glisse un surnom affectueux comme par inadvertance dans une phrase par ailleurs d'une affligeante banalité.
Et je continue à espérer, contre toute logique.
Ca va bientôt faire 2 mois qu'il se cantonne à des généralités, que nos échanges sont ceux de deux personnes qui ne partagent plus que le souvenir d'une amitié ancienne, et qui ne font pas vraiment partie de la vie de l'autre.
Et pourtant je m'accroche.
Je me précipite toujours pour voir s'il est connecté dès que le mari est endormi. Il est toujours aussi présent dans mes pensées. Et je me torture toujours autant les méninges pour tenter de deviner ce qui le motive. J'ai l'impression qu'il se sentait en partie responsable de la crise de couple que je traverse, et il m'avait dit plusieurs fois qu'il disparaîtrait un jour, pour que je décide sans influence extérieure de ce que voulais vraiment. Il avait fait plusieurs tentatives d'éloignement, mais était toujours revenu très vite. Cette fois-ci, il tient bon.
Mais comment c'est possible ???
Je voudrais vraiment croire qu'il pousse l'abnégation jusque là, mais une petite voix insidieuse me murmure que s'il me voulait vraiment, il viendrait me chercher. Que je m'illusionne. Que je n'ai été qu'une distraction temporaire et qu'il a tourné la page. Et ça fait mal. Il me manque tellement ...

vendredi 22 février 2008

5à7

Depuis notre discussion de lundi, le mari est ultra présent. Rentré tous les midis à la maison pour déjeuner, retour du boulot très tôt le soir, squattage de mon mercredi, et attentions de tous les instants. Au programme ce soir : 5à7 à l'hôtel, puis resto, puis ciné. Je suis incapable de répondre à son enthousiasme. Feindre me mine. Ce 5à7 j'en rêvais ... mais pas avec lui.
Et la perspective de cette soirée me fout le moral dans les chaussettes ...

jeudi 21 février 2008

Intrusion

Je l'avais prévenu que je comptais passer la journée à Paris, je n'aurais pas dû.
Je venais de quitter la maison pour rejoindre la gare. Complètement dans le gaz, je mets un certain temps avant de remarquer que la voiture qui me suit me fait des appels de phares. C'est le mari. Je m'arrête, et il m'annonce tout fier qu'il a décidé de m'accompagner à Paris. Et merde !!!!!!
"c'est pas pour te fliquer, hein, ne crois pas ça. Juste pour passer une journée ensemble" ... mais bien sûr ...
Pendant une pause café aux halles, j'envoie en cachette, et la mort dans l'âme, un message à l'homme du jeudi pour annuler notre déjeuner.
Alors on a fait du shopping. Certes, on en a profité pour acheter plein de trucs pour la maison, ce qu'on devait faire depuis longtemps. Mais les journées sans boulot et sans enfants sont tellement rares que j'ai vraiment mal pris son initiative.
J'ai mis des années avant de comprendre, et d'assumer, le fait que j'avais besoin de temps pour moi. Pour flâner, bouquiner, ou même ne rien faire. Mais toute seule. Et ça, il n'arrive ni à le comprendre, ni à l'admettre. Alors il s'impose, et sous des prétextes trop valables pour que je puisse trouver des arguments contre.
Alors évidemment, l'annulation du déjeuner prévu entre pour une grande part dans la frustration que j'ai ressentie. Mais ce que j'ai le plus de mal à supporter, c'est cette impression d'étouffement, cette sensation d'être au bout d'une laisse qui se raccourcit de plus en plus. Et c'est insupportable ...

lundi 18 février 2008

J'y arriverai jamais ...

Une semaine sans enfants, en tête à tête ... au secours !!!
Je pensais que ça allait être compliqué, ça n'a pas tardé. Il avait normalement une réunion ce soir. Il a annulé. Adieu sursis.
Enième discussion sur le fait que la situation actuelle est intenable. Qu'un divorce serait financièrement catastrophique. Et les enfants, hein ...
J'ai réaffirmé mon désamour, il a martelé sa certitude que nous avons encore une chance.
Et une fois acculée devant ce choix impossible, j'ai de nouveau été incapable de prononcer les mots fatidiques. Incapable d'assumer la responsabilité, la culpabilité, d'une séparation.
Je sais que son histoire lui fait voir le divorce comme un cauchemar et que ça signifierait l'échec de son idéal de vie. Je crains d'ailleurs de n'être devenue qu'une simple composante de ce rêve de famille idéale.
Et à chaque fois que l'occasion m'est donnée d'y mettre un point final, je recule.
Merde, merde, et merde, j'y arrive pas.
Et je fais semblant de prétendre qu'un nouveau départ est possible, je réponds à ses sourires, alors qu'au fond de moi je hurle que je n'en peux plus, que je veux que ça s'arrête. Mais ça ne sort pas.

samedi 16 février 2008

Au programme ...

La semaine prochaine, je reprends la piscine. Parce que certes, j'ai perdu 10 kgs un an (la grosse prise de tête a un effet épatant sur ma ligne !!!), mais c'est un peu mou du genou tout ça ... Je prends rendez-vous avec un docteur de la tête, histoire de mettre de l'ordre dans la mienne. Je cherche un docteur de la loi, histoire de savoir où je mets les pieds post séparation. Et surtout, surtout, je me fais une journée ballade à Paname, avec, si j'ai de la chance (pas sûr qu'il y soit et/ou dispo, d'ailleurs il n'est pas encore au courant), une heure ou deux en compagnie du squatteur de mes pensées. Squatteur auquel, rompant mes bonnes résolutions de silence, et malgré mon aversion pour les fêtes obligatoires, j'ai envoyé un message pour la St-Valentin (histoire de me rappeler à son bon souvenir). La réponse fut laconique : "bonne St-Valentin à toi aussi. Mes amitiés à ton mari" ... je me creuse les méninges depuis quant à son interprétation ...........

jeudi 14 février 2008

L'horizon s'éclaircit

Les résultats sont bons. Ca fait déjà un gros nuage en moins. La fièvre est tombée aussi vite qu'elle était apparue. La bagnole, tout bien considéré, ce n'est que de la carrosserie. Et le dos se débloque doucement. Alors j'ai comme l'impression que Monsieur G. avait raison (j'en suis épatée, d'ailleurs). Et j'ai enfin l'esprit libéré pour commencer à m'occuper de moi, et mettre en route une vraie réflexion sur ce que je veux faire de ma vie. Et y'a du boulot ...

mardi 12 février 2008

Non mais ça va s'arrêter quand ???

Alors je récapitule : je n'ai pas les résultats de la biopsie, j'ai le dos bloqué depuis dimanche, j'ai niqué la voiture (qui a 2 mois) aujourd'hui (et pas qu'un peu), et là, j'ai presque 39° de fièvre. Je craque .....................

lundi 11 février 2008

Attente

Je devais avoir les résultats aujourd'hui. Ca sera jeudi. Le toubib veut me les remettre personnellement. Parce qu'il doit m'annoncer une mauvaise nouvelle ? Je n'arrive pas à penser à autre chose.

samedi 9 février 2008

On avance ...

Tout à l'heure, il m'a demandé, mine de rien, "à ton avis, combien elle vaut la maison ?". Je le lui ai donné (mon avis), sans aucun commentaire. Je pense que ça progresse ...

vendredi 8 février 2008

Exclusivité salvatrice

C'est un phénomène rare, du moins en ce qui me concerne. Une rencontre, hasard de la vie. Où l'on ressent une complicité immédiate, une familiarité troublante. Formation à Paname en octobre dernier, rien que des nanas. On était les deux seules fumeuses. Pauses clopes partagées, travail en commun. Même sens de l'humour. Les 3 jours sont passés vite, les soirées déjà réservées par ailleurs, on n'a pas eu le temps de se connaître mieux. Mais depuis, on s'appelle, on se maile (faut dire qu'on n'habite pas tout près l'une de l'autre), et la première impression se confirme. Alors demain, on laisse enfants et maris, et on se fait une journée filles. Je ne me souviens même plus de la dernière fois où j'ai pris du temps pour moi, avec quelqu'un que je ne partage pas avec la vie de famille. Et bon sang, cette perspective me fait un bien fou !!

mercredi 6 février 2008

Quand ça veut pas aller

Comme si c'était déjà pas assez difficile, biopsie demain matin de la petite boule à droite. Alors j'ai beau me dire que y'a pas d'antécédents dans la famille, que j'suis jeune, tout ça, j'ai un peu les jetons, là, quand même.

mardi 5 février 2008

Flottement

L'homme du jeudi maintient ses distances. Il n'avait jamais tenu aussi longtemps. J'ai fait quelques tentatives, sans résultat. Je ne veux pas le supplier, je veux qu'il en ait envie. Si ça n'est pas le cas, je reste à l'écart, même si je suis malheureuse comme les pierres. Il était ma bouffée d'oxygène, mon évasion. L'avenir devient brumeux, sinistre. Va falloir que ça bouge ...

dimanche 3 février 2008

Dissimulation

Quand on est mère de famille, il faut sauver les apparences. Faire en sorte que les enfants ne soupçonnent pas les tangages de leurs parents. En tout cas, pas avant qu'une décision ne soit prise, dans un sens comme dans l'autre. Ce qui signifie des mois à tenter de cacher son mal être et les tensions qui règnent. Fille aînée a compris, malheureusement. J'aurais vraiment préféré lui épargner ça. Alors quand l'exaspération s'exprime par un ton un peu plus cassant entre nous, elle fond en larmes. Je voudrais pouvoir lui dire que tout va s'arranger, mais je refuse de lui mentir, ou de lui donner de faux espoirs. Et je ne veux absolument pas la mêler à nos histoires de couple, ça doit rester entre nous deux. Je sais pourtant que les enfants sentent forcément quand quelque chose ne va pas entre leurs parents. Gérer tout ça au quotidien est tellement difficile ...

samedi 2 février 2008

Le fossé s'élargit

La mécanique infernale que j'ai sciemment déclenchée avance. Je le sens qui s'éloigne. Après des mois à alterner pétages de plomb, surveillance rapprochée et attentions diverses et variées. Il passe désormais ses soirées et ses week-ends dans le bureau à jouer au poker sur internet en écoutant du hard rock. Il a repris contact avec des ami(e ?)s de jeunesse, ferme sa boîte mail quand j'arrive. Nous n'échangeons plus que des banalités et il ne me touche plus. Ca me convient très bien. Mais après ? La suite me terrifie.

vendredi 1 février 2008

Dormir moins

J'ai toujours eu du mal à aller me coucher, je suis définitivement du soir. Mais la raison faisait que, pour ne pas être trop naze et pouvoir me lever le matin, je me faisais violence pour rejoindre les bras de Morphée. Pourtant depuis un an, plus de raison. Je veille jusqu'à pas d'heure, micro allumé, je l'attends. Je profite des heures de calme pour patienter avec un bouquin ou enfin regarder les émissions tardives. Je suis bien moins fatiguée que ce que je craignais, mais c'est toujours un déchirement de quitter mon lit le matin, c'est même de pire en pire. Alors tous les matins c'est "ce soir, je me couche tôt" (sauf le jeudi, faut pas déconner). Et chaque soir, j'en suis incapable. La plupart du temps, je regarde juste son statut "connecté". J'attends qu'il fasse le premier pas, juste par orgueil. Et en ce moment, ça n'arrive pas souvent. Alors je reste comme une andouille devant cet écran, profitant juste de le savoir connecté à l'autre bout des lignes, comme en ce moment. Je me déteste d'être aussi dépendante.

jeudi 31 janvier 2008

Désir, désir

Mon homme du jeudi (encore raté pour mon jeudi d'ailleurs, il rentre, grrrrrr ...) est de nouveau dans une période "ça nous mène à rien tout ça, faut qu'on se calme, soyons juste amis". Seulement ça, je ne peux ni ne veux l'admettre. Alors je le provoque, je lui envoie des messages explicites, bref, je me lâche. Et ça marche ...

mercredi 30 janvier 2008

Vacuité

Je ne bosse pas aujourd'hui, comme tous les mercredis. Aller chercher l'aînée au collège, emmener la dernière à un anniversaire, conduire le second à la musique. Les aller-retours s'enchainent, ponctués par diverses corvées domestiques, lessives, ranger un peu, et ainsi de suite. Et je m'emmerde. Profondément. Ma vie me semble d'un vide abyssal. Je n'arrive pas à trouver ce qui me pourrait me faire sortir de ce marasme. Les mois passent, et rien ne change. Je ne parviens pas à me bouger. Faudrait que je me remette à la piscine, mais pas le courage. Faudrait que je me remette à dessiner. Mais pas envie. Parfois, je me demande si je ne fais pas une bonne grosse déprime. Faudrait que j'en parle à quelqu'un. Faudrait ...

mardi 29 janvier 2008

Je l'aurai un jour ...

Il y a 20 ans, notre relation était déjà ambigüe. Mais à sens unique. Ce dont je ne reviens toujours pas, c'est la vitesse et l'intensité avec laquelle cette ambiguité est revenue, mais puissance 10, et avec des envies d'adultes, que les ados que nous étions à l'époque ne faisaient que soupçonner. Il n'a pas fallu une semaine pour qu'on fasse l'amour par webcam interposée. Incroyablement excitant, mais tellement frustrant. Et depuis, je n'ai plus que ça en tête, ça m'obsède littéralement. Et on se tourne autour. Il me dit que le passé, c'est le passé et qu'on ne peut pas revenir en arrière. Et pourtant, à la moindre occasion, ça dérape. Il résiste, mais je l'aurai ...

lundi 28 janvier 2008

Week-end bizarre

Alors que tout semblait aller un peu mieux depuis 15 jours, et sans qu'on en ait discuté une fois de plus, j'ai vraiment une sensation étrange. Genre calme avant la tempête. Comme d'être sur un étang gelé. On entend la glace craquer, mais on ne sait ni où, ni quand on va passer à travers. Notre couple se morcèle, part en lambeaux, sans pour autant qu'il y ait d'engueulades. Cette impression d'inéluctabilité est très troublante. En même temps, je ne lutte pas. Je laisse faire. Adviendra que pourra.

dimanche 27 janvier 2008

Et au fait ...

... première fois qu'on me linke. On a beau dire qu'on n'écrit que pour soi, ça fait quand même achtement plaisir ... merci a@t :-)))

J'ai craqué

Trop envie de faire l'amour hier soir. 15 jours, ça commençait à faire long. Alors même si je n'avais que mon homme du jeudi dans la tête, j'ai fermé les yeux et imaginé que c'était lui. Et je lui ai sauté dessus. Insatisfaisant. Comme d'habitude. Pourquoi je n'ai jamais d'orgasme avec lui alors que toute seule c'est si facile. Est-ce que l'homme du jeudi saura faire mieux ? J'ai tellement envie d'essayer ...

samedi 26 janvier 2008

Proche du néant absolu

D'accord, je ne vais pas bien en ce moment, mais ça n'est pas de moi que je parle.
Enfin, pas que.
C'est de ma vie sociale dont il est question. Vous savez, tout ce qui se passe en-dehors du cocon familial et du boulot.
Et là, c'est vraiment la cata.
Il faut reconnaître que j'ai épousé un ours absolu. Point de salut en-dehors de son taf, du sport, et de sa tanière. Et les 2 premiers lui prennent beaucoup de temps. Alors, tant que tout allait bien entre nous, je n'ai pas réalisé qu'on était quand même très isolés. Et qu'on ne sortait quasiment jamais.
Et aujourd'hui, j'explose.

jeudi 24 janvier 2008

Et merde !

Mon jeudi soir, c'est sacré. C'est le soir où il est en déplacement, le seul soir de la semaine où je suis tranquille. Et ce soir, il est là. Adieu soirée peinarde, à ne pas devoir surveiller s'il dort bien. Adieu le micro au lit, adieu soirée de débauche virtuelle. Une semaine que je l'attendais ... et merde, ça me fait vraiment, mais vraiment chier !! Et en plus, je dois faire comme si ça me faisait plaisir. Je suis frustrée à un point ..... Vivement jeudi prochain (soupir ...)

mercredi 23 janvier 2008

L'amour, ça marche comment ?

Pourquoi on tombe amoureux ? Pourquoi on ne l'est plus ? Est-ce que l'amour a vraiment disparu ou est-ce qu'il est caché très loin ? Et comment on le retrouve dans ce cas ? Est-ce qu'on peut décider de re-tomber amoureux ? Et si oui, comment on fait ? Pourquoi c'est si compliqué ?

mardi 22 janvier 2008

Pourquoi ...

... je ne l'aime plus ? Tout était si simple, si tracé (tiens, un embryon de réponse ?). Je ne me posais pas de question, aucun problème existentiel et puis, badaboum ... la révélation. D'abord, que je m'emmerdais grave dans ma vie, et puis qu'il ne m'inspirait plus rien, nada, que dalle. Le choc. Et maintenant, je fais quoi ? Soit, je me résigne (là, c'est la trouille qui parle). Soit je pars. Sauf que, évidemment, il n'est pas d'accord du tout. Et que les loupiots. Et que la maison qu'il faudrait vendre. Et puis, il y a le fantôme du passé qui revient me hanter. Est-ce que je l'aime vraiment, ou est-ce que j'aime l'espoir d'une autre vie (très hypothétique, d'ailleurs, l'est pas tout seul non plus). Est-ce qu'il est la cause du problème, ou alors seulement un symptôme ? Et je tourne en rond. Toutes les solutions me semblent mauvaises.

lundi 21 janvier 2008

En fait, j'suis vexée ...

C'est vrai quoi. Si j'étais pas aussi coincée (seulement quand on se voit, pas sur le net, je ne me l'explique pas bien d'ailleurs ...), y'a belle lurette que je lui aurais sauté dessus. Mais j'y arrive pas. C'est plus fort que moi. Je n'arrive pas à surmonter mes inhibitions. Lui, il tient bon. Il suffirait de pas grand chose pourtant. Mais il évite soigneusement toute situation à risque (la seule fois où on a bénéficié d'un semblant d'intimité, ça a méchamment dégénéré :))))...). Dans un bar ou un resto, c'est tout de suite moins évident. Et là forcément je doute, je me dis qu'il n'en a peut être pas autant envie que moi (même s'il me dit le contraire). Mais je ne veux pas qu'il résiste. D'accord, bonjour les complications après, mais quand même. La prochaine fois, je lui rentre dedans ... enfin j'essaie ... (pas gagné, ça)

dimanche 20 janvier 2008

Il dort ...

... dans le canapé, à un mètre de moi. J'ai attendu que le sommeil le gagne pour allumer le micro et espérer l'apparition de la petite fenêtre de connexion en bas de l'écran. Prête à fermer les fenêtres en urgence s'il se réveille. Je sais que je joue avec le feu, mais je suis incapable de résister. Cet homme me fait perdre tout sens commun.

Edit 00:53 : il n'est pas venu ... demain, peut-être

samedi 19 janvier 2008

Bien fait pour moi ...

Bientôt un an qu'il m'a retrouvée. On s'était perdus de vue pendant presque 20 ans. Et au cours de nos conversations, malheureusement bien plus fréquentes via le net qu'en face à face, il distille des détails de notre amitié de l'époque que j'avais complètement oubliés, voire qui ne me reviennent même pas du tout. C'est hallucinant le nombre de souvenirs incroyablement précis qu'il en a. Ca me fait réaliser a posteriori la place que j'occupais, ce dont je n'avais aucune idée. Je l'aimais beaucoup, mais je ne l'aimais pas "tout court". Je crois qu'inconsciemment je connaissais ses sentiments, mais refusais de les voir. Le jour où il me les a avoués, j'ai fui. Les nouvelles se sont espacées, puis plus rien. Et aujourd'hui, j'en suis raide dingue. Quelle ironie. Et les "Et si ..." tourbillonnent dans ma tête.

vendredi 18 janvier 2008

Mon coeur fait boum

Aujourd'hui on s'est vus. Ca faisait deux mois déjà. Venu pour le boulot dans ma province, on avait 1h30 avant qu'il ne reprenne son train et que je n'aille faire office de ramassage scolaire. Ca a été (beaucoup trop) sage, autour d'un café. Une conversation qui se voulait raisonnable (oh que je déteste ce mot), truffée de sous-entendus, de regards affamés, de mains qui s'effleurent parfois. Immense plaisir de se voir, mais frustration terrible. J'ai la certitude que ça finira par arriver, que c'est inéluctable. Mais l'attente dure, dure, dure ...

jeudi 17 janvier 2008

Je me lance ...

Je ne sais pas encore si d'autres billets suivront celui-là.
Des mois que ça me titille, ira, ira pas, pour raconter quoi, à qui, mais de toute façon, tout le monde s'en fout ma pov' fille, et ainsi de suite ...
Et puis ce soir de solitude (ou devrais-je dire de tranquillité) ... et puis merde, j'y vais, on verra bien.
Alors le pourquoi du comment du titre du blog, c'est que madame ne sait plus très bien où elle en est. Lâchera sa petite vie bien (trop) tranquille de femme mariée et mère de famille plus amoureuse de son mari, ou sautera dans le grand bain ?