Ca m'a toujours fasciné cette faculté qu'à la vie de se traîner pendant des mois et des mois, et puis de brusquement accélérer, vous laissant étourdi par la métamorphose subite de tout ce qui vous entourait.
Je suis rentrée dans le tourbillon.
Il a suffit de 2 jours. Bulle d'oxygène, au départ. 2 jours d'amitié, de tendresse, de plaisir, de fous rires. Sans horaires, sans contraintes. Du bonheur, à l'état pur.
Et la prise de conscience, brutale, physique, que je ne voulais pas rentrer.
Le noeud dans le ventre qui se serre, douloureux.
Avec la certitude qu'il faut que ça s'arrête. Vite. Très vite.
L'annonce, en rentrant.
La non compréhension, puis le refus, mâtiné de résignation.
Le temps qui reste servira à faire accepter l'inéluctable.
A naviguer entre répétition de la certitude, et souci de ne pas trop blesser.
Les semaines, les mois qui viennent vont être difficiles.
Mais je me sens légère.
Madame ne tergiverse plus.
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28 commentaires:
Alors ça, c'est un scoop. Mais cela ne m'étonne qu'à moitié. Souvent on se réveille un matin et tout paraît simple et évident. Courage, la liberté se paie cher mais elle vaut largement ce prix.
La liberté .... je crois que je ne mesure pas encore le changement que ça va représenter, ni les conséquences que ça va avoir.
La seule chose dont je suis sûre, c'est que j'ai un sacré paquet de trucs à rattraper.
Ca va dépoter !!!!!
Houaou !!
C'est une super nouvelle.
Je suis vraiment ravi pour toi.
Rattrape bien pleins de trucs, profite de cette nouvelle vie qui s'ouvre devant toi.
Le changement. La liberté. Tu as vu...
Touché du doigt...
Et puis un jour, se dire que ça suffit...
Courage.
Et puis au bord du chemin, des amis ... Tu le sais !
Un bord de mer et le reste ...
Merci k.
Et j'y compte bien ... en profiter ...
Merki ma fée :-)))
Qui l'eût cru, y'a 3 mois, qu'on en serait là toutes les deux aujourd'hui ... je t'embrasse fort
la blessure est inéluctable, comme le temps.... elle est profonde, demeure, fait mal, et parfois très difficile à guérir... c'est ainsi...
La blessure ou la dissimulation, l'hypocrisie et le mensonge ... la décision d'infliger cette blessure est sans doute la plus difficile qu'il m'ait jamais fallu prendre. Mais rester comme ça aurait fini par nous tuer à petit feu.
J'ai connu cette sensation que tout devient facile après tant d'incertitudes, de souffrances, d'errements, d'interrogations. Alors c'est vrai, le soleil se lève sur une vie rêvée qui semble tellement acessible.
Mais c'est là que tout commence, et même si vous ne tergiversez plus, vous allez vous engager sur un chemin difficile, car votre rédemption et votre allégresse ne va pas se satisfaire de la souffrance que vous infligez. J'étais si bine de vivre, mais si mal d'imposer ce deuil à l'autre. Sentiments mitigés, sans doute, mais ne comptez pas trop sur l'autre pour vous aider à avancer. CE deuil se fait seul, dramatiquement seul, et votre bonheur présent ne vous sera pas d'un grand secours.
Désolé d'en rabattre un peu, mais j'ai vécu ces moments d'enthousiasmes et d'abattements, et de culpabilité face aux enfants, qui ne comprennent pas pourquoi l'un souffre et l'autre pas.
N'hésitez pas à en parler, c'est cet échange que je n'ai pas eu à ce moment qui vous aidera àsuronter ces moments difficiles. Mais on y arrive, je vous rassure.
Prenez soin de vous, vous allez en avoir besoin.
elle est drolement contagieuse ta logeuse du week end.
ouf j'ai echappé à l'épidemie
ben oui qui pourra donner des conseils et aider , si moi aussi je succombe
bonjour...
ce blog... comment dire ! tant de choses pareilles dans ma vie! Tant...
les moments de doute, de solitude dans le doute, les paradoxes, la fuite en avant, les questions toujours, puis tout s'est brusquement accéléré...
Y'a tout juste un an, je quittais mon mari (nous avons deux enfants)... je ne l'aimais plus de cet amour qui aurait dû m'interdir d'en aimer un autre...
Donc je disais, ton blog, aurait pu être le mien, à si peu de choses près...
Et comme philémon, je suis déjà dans l'après... et j'approuve entièrement ce qui est dit dans son commentaire. Notamment :
Ce deuil se fait seul, dramatiquement seul, et votre bonheur présent ne vous sera pas d'un grand secours.
en tous les cas...courage !
Philémon, ce n'est pas tant la joie d'une vie rêvée accessible qui domine, mais plutôt le soulagement. Enfin, c'est fini. L'après, on le gèrera du mieux qu'on peut ...
waid : contagieuse, je ne sais pas. Mais révélatrice, oui.
Et si tu savais comme on se sent bien après ...
Anonyme, merci.
Je sais que ça ne va pas être simple, mais la sortie du mensonge le justifie, largement ...
Un bouchon qui saute... une vanne qui s'ouvre. Et ce que l'on pensait ne pas pouvoir faire devient une simple formalité, mieux... une absolue nécessité. Et les choses s'enchaînent.
Tu aurais donc une Fée pour amie???? tant mieux... parce qu'avec les fées, il y a toujours un peu de magie qui fait du bien.
La route sera sûrement longue et tumultueuse... Mais le premier pas, le plus délicat, est fait.
Et sur le bord du chemin... des amis... Profitez, vivez, riez, tout cela fera partie de la reconstruction...
Miss Quine, je l'avais bien dit "qu'elle finirait par se décider".
Je n'ai pas connu ça, moi, j'étais plutôt du genre à être quittée. Peu importe. Le goût de la liberté retrouvée, même de l'autre côté, sans le poids d'un couple qui va mal est un premier pas.
Evidemment que rien ne sera facile, mais au moins, il y aura peut être un retour à l'équilibre.
Et qui sait si monsieur ne sera pas soulagé ? qui sait ?
Et puis, surtout, nous n'avons qu'une vie !
J'attends la suite miss Quine !
J'espère vraiment que monsieur sera soulagé aussi. Quoiqu'il se soit passé entre nous, je voudrais ne pas le faire souffrir. Et peut-être que ça va enfin lui donner la volonté d'avancer sur le chemin de son équilibre ...
Et évidemment, à suivre .....
Désolé Quine et Pomme, ne pensez pas à la place de l'autre (en l'occurence le mari!)suite à une décision que vous prenez en toute liberté : il sera soulagé, il ne souffrira pas, ça lui donnera la volonté d'avancer, ça pouvait pas (ou plus) durer,le mensonge, l'hypocrisie, etc... Suite à une décision (meme légitime et justifiée): l'un agit, l'autre subit, et cela n'a rien à voir et ne se vit pas du tout de la même manière !. Si mes propos te dérangent, Quine, écris le moi, et j'arréterai les commentaires. Sache que je ne porte aucun jugement. un fidèle lecteur.
Cire : on ne le pense pas, on l'espère. Et la nuance est de taille.
Evidemment que j'ai conscience qu'il subit la situation, et qu'il en souffre.
Tout ce que je veux, c'est qu'il en souffre le moins possible.
Et bon sang que c'est difficile !!!
Il est clair qu'une séparation ne rend personne heureux... Ni le "quittant" ni le "quitté".
Seulement il arrive parfois des moments où ce n'est plus tolérable. Et ne pas quitter quelqu'un par peur de lui faire mal, au risque de se faire mal à soi et donc par ricochet de lui faire plus mal encore par la suite, n'est sûrement pas une bonne idée.
Il en va de même pour les enfants. Combien de couples ont dit qu'ils restaient ensemble pour les enfants? Et combien l'ont regretté ensuite quand ils ont compris l'erreur qu'ils avaient faite?
Cette période est difficile. Pour tout le monde et si le soulagement de Quine est légitime, il est contrecarré par son envie de ne pas blesser inutilement.
A aucun moment je n'ai lu que Miss Quine ou qui que ce soit pensait à la place d'un mari ou de qui que ce soit. Ni qu''elle se réjouissait de ce qu'elle fait. Etre soulagée de sortir d'une situation et se réjouir sont pour moi deux choses bien différentes.
Désolé si cela ressemble à un coup de gueule. Mais parfois j'ai un peu du mal. Et pour ne pas polluer ce post inutilement, je ne débattrai pas plus.
Il nous faut mettre au panier les détritus du passé, ne garder que les bons souvenirs ...
ça ne sert à rien de scléroser nos Vies ... l'après n'en est que meilleur pour les 2 [...]
Oui, cephee, trier ...
Et tirer un trait, passer à autre chose.
Mais c'est vraiment dur ...
Je passais...
Merci pour le passage ... :-)
Faire un choix : Se faire peur sans souffrance.
Tergiverser : Souffrir beaucoup sans même une conséquence.
En repassant...
et en repassant j'écrirais pour l'avoir vécu à trois reprises, qu'il nous faut apprendre à être heureuse pour nous 'seule' ...
apprécier comme une situation privilégiée ces moments en solitaire, en fait être seule n'est pas un choix, c'est notre condition originelle [...]
Prends soin de Toi
douceurs de soie
Il faut croire que j'ai d'abord besoin de beaucoup tergiverser avant de pouvoir faire un choix : la peur après la souffrance ?
La solitude. Je l'attends avec plus d'impatience que de crainte. Elle m'a manqué. Beaucoup.
Et merci, douce cephee :)
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