lundi 21 décembre 2009

...

Les mots pour raconter ne viennent plus ...
Impression de flotter, sans pouvoir maîtriser grand chose ...
Envie que janvier arrive. Vite ...

mardi 8 décembre 2009

Si tu avais été là

J'aurais trouvé ce dîner avec mes collègues interminable.
Je n'aurais eu que toi en tête. Toi qui m'aurais attendu dans la chambre.
J'aurais prétexté la fatigue pour m'éclipser vite. Et béni le sort de m'avoir attribué une chambre à l'opposé des leurs.
J'aurais presque couru dans les couloirs, le ventre serré du désir de toi.
A peine la porte franchie, tu m'aurais plaquée contre le mur, embrassée à pleine bouche, ta jambe écartant déjà les miennes.
Tu aurais défait rageusement les boutons, baissé le jean et le string, m'aurait retournée, et m'agrippant les hanches, m'aurais pénétrée brutalement ...

Si tu avais été là ....

mardi 24 novembre 2009

Du sexe sans amour (suite)

Au fil de mes échanges virtuels et de mes rencontres, je constate la quasi omniprésence d'un phénomène, autant chez moi que chez les autres.
Celui de la quasi-impossibilité d'exprimer à celui / celle qu'on aime les fantasmes qui sont les nôtres.
Alors que c'est très facile avec quelqu'un qu'on ne connaît quasiment pas (ceci expliquant d'ailleurs peut-être cela).
Les rencontres deviennent alors l'occasion d'explorer beaucoup plus profondément (et on ne ricane pas !) notre univers fantasmatique, voire de l'enrichir.
Bien sûr, les motivations pour "aller voir ailleurs" sont multiples. Il n'empêche que dans un certain nombre de cas, elles ne servent qu'à assouvir un fantasme qu'on ne peut même pas envisager de partager avec son ou sa compagne.
Ce que je trouve quand même infiniment dommage.

Sommes-nous donc si gênés, pudiques ou honteux de nos envies que nous en devenions incapables de les formuler à ceux que nous aimons ?

jeudi 19 novembre 2009

Saleté de crabe

C'était une voix que j'aimais. Une femme que j'aurais adoré rencontrer tellement ce qui se dégageait des ondes était chaleureux, curieux, ouvert. Je savais qu'elle était malade, et j'espérais, et attendais, son retour avec impatience. Kriss ne reviendra plus. Elle va beaucoup me manquer ...

vendredi 13 novembre 2009

Entravée

Respect scrupuleux des instructions trouvées dans la table de nuit.
Pièce plongée dans l'obscurité à son arrivée, ses mains qui nouent le bandeau.
Juste une voix, un souffle.
La corde qui tourne, m'entoure, me lie.
Sensation d'indécence. Confirmée. Délicieuse.
Offerte à ses yeux, ses doigts, sa bouche ... sans pouvoir le toucher, ni le voir.

Plaisir et frustration mêlés.

Tenter de deviner. Mais ne pas savoir quand, ni où, ni comment. Imaginer ses mouvements, espérer qu'il s'approche.
Jeu du chat et de la souris ... malin plaisir à me faire languir.
Tous les sens aiguisés, désir puissant, manque à son paroxysme.

Puis enfin son corps, comme une délivrance.

lundi 9 novembre 2009

Tout doux

Traverser tout Paris tard le soir en réponse à son "..... viens ....", écho au manque qui nous étreignait tous deux derrière nos écrans.
Retrouver sa peau, son sourire, sa bouche. Et cette inexplicable, profonde et troublante complicité.
Regretter le temps qui file trop vite devant ce petit déjeuner, ne pas arriver à partir, et être en retard. Avec un grand sourire.

Et à l'évocation du temps qui reste avant la prochaine fois, recevoir son "je t'attendrai ..."

samedi 31 octobre 2009

L'espoir fait vivre

Attente de je ne sais quoi.
Certitude que ma vie est ailleurs, mais je ne sais où.

Quand ?

Benjamin Biolay L'espoir fait vivre

mardi 27 octobre 2009

Première fois ...

La majorité du temps, fort heureusement épargnée, je regarde les tags tourner.
Merci Oh!91 ...

Donc, je m'y colle.
Ma première fois ...

Il y a en fait eu une fausse première fois, en terminale. Voyage scolaire à Paris (déjà Paris, décidément lieu de débauche me concernant). Quelques heures de liberté, mon petit copain de l'époque avait les clés de l'appartement de ses grands-parents, bienheureusement absents.
Mais ce qui devait être une grande première n'a jamais pu se faire. L'émotion, sans doute. J'en garde pourtant un très bon souvenir, plein de tendresse.

L'été arrive. Le bac est derrière et plus de petit ami en titre.
Et comme j'ai toujours associé la première fois à un mauvais moment à passer, sorte de corvée dont il faut se débarrasser, je commence à me dire que je vais prendre le premier qui passera.
L'occasion se présentera à Lourdes (je suis assez fière de ça d'ailleurs), lors d'un pèlerinage (encore mieux !).
Nous étions une bande de jeunes, œuvrant comme hospitaliers, et ayant donc particulièrement besoin de nous changer les idées le soir venu.
Nous avions pris l'habitude de nous retrouver toujours dans le même bar, et j'ai vite remarqué que le serveur n'était pas indifférent à mes charmes.
Ce n'était pourtant pas réciproque. Mais mon pragmatisme a décidé que ce serait lui.
Je ne me souviens même pas que nous ayons flirté. Son visage et son prénom se sont effacés depuis longtemps. Il habitait un petit studio, nous nous sommes retrouvés au lit très vite. Je ne lui ai rien dit. Il s'est très vite aperçu que pour moi c'était la première fois. J'ai été étonnée, et presque gênée, de sa réaction émue. Ça a été très court, je crois. Et j'ai juste pensé "Ah, c'est juste ça ?".
Je crois bien que c'était la dernière nuit là-bas avant mon départ. Nous ne nous sommes pas revus.
Il m'a écrit plusieurs fois. M'a envoyé des petits cadeaux.
Je ne lui ai jamais répondu.

J'ai souvent regretté de ne pas avoir attendu. De ne pas avoir fait de ce passage un moment spécial. De ne pas l'avoir fait par amour. Mais bon, pour être honnête, j'aime quand même bien l'avoir fait dans ces circonstances. Mon côté iconoclaste, sans doute ...

Et récupère la patate chaude qui veut ...

jeudi 22 octobre 2009

Tranche de vie

Je l'écoutais froidement nous dérouler les étapes. Mettre en évidence les points importants à ne pas oublier. Lui mettre sous le nez les responsabilités qu'il devrait assumer. Nous dire qu'en début d'année tout serait terminé.
Et je n'ai rien ressenti. Je regardais parfois cet homme qui partage ma vie depuis 19 ans, et rien ...

Quand nous sommes sortis, il pleuvait.
"Tu vas chercher Jules au conservatoire ?"
"A quelle heure il termine ?"
"19h15"
"OK ... à ce soir"
Et puis nous sommes partis chacun de notre côté.

C'est dans la voiture, au retour, que je me suis pris le retour de manivelle.
Que ça y était, c'était parti.
Qu'il allait falloir chercher un appart', parler aux enfants, réorganiser ma vie.

Et tourner une page de presque 20 ans ...

lundi 12 octobre 2009

Un dimanche soir comme les autres

Je m'acharne à répéter, à moi comme aux autres, que ça va, je gère.

Mais en fait non ...

dimanche 11 octobre 2009

C'est quand qu'on baise

Me voilà réinscrite sur un site dit "de rencontres" depuis quelques semaines.
Certes, il m'a permis quelques très (mais trop rares) belles rencontres.
Mais plus le temps passe, et plus je réalise que je ne suis pas en phase.
Je ne cherche pas l'homme de ma vie. Je n'attends pas le grand amour (quoique, mais là n'est pas la question). Et on est finalement tous inscrits pour à peu près la même chose. Mais pour que ça marche, pour que j'en ai vraiment envie, j'ai besoin d'une vraie démarche de séduction. Et quand on passe par internet, la séduction passe forcément par les mots (et par un peu de patience, qui fait d'ailleurs partie du jeu, je trouve).
Et là ... aïe.
Rien. Ou presque.
Juste l'impression d'être face à une horde d'affamés qui ne pensent qu'à tirer un coup. Tout de suite. Maintenant.
Parfaitement hermétiques à toute tentative de dialogue un tant soit peu joueur.
Et dans ces conditions, je n'y arrive pas. Et je finis par trouver tout ça d'une vacuité affligeante.
Alors soit j'ai pris ici de bien mauvaises habitudes.
Soit je suis trop difficile.

mardi 29 septembre 2009

Ca me pendait au nez ...

J'avais toujours eu de la chance dans mes rencontres. Ca ne pouvait pas durer éternellement.
Aujourd'hui, c'était la première foireuse.

Ca, c'est fait ...

dimanche 27 septembre 2009

Intervalle

Ce que je n'avais ni prévu, ni anticipé, c'est l'insupportable sentiment de solitude que je ressentirais.
Oh bien sûr, l'ambiance n'est ni tendue, ni agressive.
Elle est juste d'un froid glacial.

Je rêve de bras chauds et accueillants. De complicité. De désir. De partage.
Et 3 semaines sans, ça semble juste interminable ...

samedi 19 septembre 2009

Libération

Conversation à bâtons rompus, complicité qui s'installe, désir qui monte.
Qu'on réfrène, pourtant, un peu ... mais juste pour le laisser monter encore plus.
Les peaux se découvrent, les langues se nouent, les mains explorent.
Sa bouche qui descend. Puis s'arrête. En mon centre. Longtemps.

Pour une jouissance infinie ...

lundi 14 septembre 2009

Fin du jeûne

... et j'ai une faim d'ogre !!!

mercredi 9 septembre 2009

Voilà ...

On se l'est dit.
Avec la tristesse propre aux bouts de vie qui se finissent.
Mais calmement.
Maintenant laisser le temps à l'idée de se faire son chemin, puis entrer dans les détails pratiques.
Le quand, le comment.
Les enfants ...

Juste envie d'un gros câlin, là ...

dimanche 6 septembre 2009

Effet collatéral

Sur la bouche, c'est plus possible.
Sur la joue, on n'a pas encore passé le cap.

Alors on ne s'embrasse plus ...

(du coup, on ne se dit plus bonjour que de loin)

dimanche 30 août 2009

Du sexe sans "Amour" ...

Mais pourquoi l'idée même du sexe sans amour est-elle si communément considérée comme destructurante ?
Pourquoi tant de gens le considèrent comme dégradant, plus particulièrement encore lorsqu'il s'agit d'une femme ?
Sacralisation du corps féminin ?

Alors certes, je suis d'accord que quand l'amour est présent (et encore faut-il que le sexe soit au diapason), il n'y a rien de mieux.
Mais à défaut ?
On prend son mal en patience et on attend chastement qu'il veuille bien faire un détour par chez soi ?
Ou on décide de partager des envies, des fantasmes, des pulsions avec des amants, de passage ou pas. Moments dont l'amour au sens absolu est absent, relations provisoires, mais moments de partage, et d'exclusivité temporelle.

La fidélité à l'état amoureux doit-elle être dans le corps ou dans la tête ?
D'ailleurs doit-il y avoir fidélité, et si oui, à quoi ?
Certaines conceptions paraissent si éloignées les unes des autres qu'elles peuvent en devenir inconciliables ...

lundi 24 août 2009

Le début de la fin

Séparation des corps
Premier pas
Carcan qui se desserre, noeuds qui se tranchent

Et la liberté au bout du chemin, un jour, bientôt

mercredi 19 août 2009

Sac de noeuds

Les jours défilent, la rentrée approche, et je n'avance pas.
Pas moyen de bosser, de me concentrer sur les dossiers à rendre.
Pas moyen de me vider la tête.
Pas moyen d'arrêter de tourner en rond.

J'attends ça depuis si longtemps. Alors pourquoi ça me pourrit la tête ?

Ailes

Moi, le vide, un élastique
Ne pas regarder en bas, fixer la colline, loin

Et m'envoler

mardi 28 juillet 2009

Mots doux

"Si je t'avais en face de moi, là, je te ferais ta fête grave"

Mmmmm ... j'adore !!!

... et effet immédiat garanti ...

lundi 27 juillet 2009

C'est bientôt la rentrée ?

Je me jette sur les mots crus jetés sur la toile de ci de là, l'envie me transperce à tout moment de la journée, je ne suis plus qu'une boule de désir brut.

Dieu que le mois d'août va être long ...

mardi 21 juillet 2009

Décadents

Envies palpables, fortes, impérieuses.
Enchevêtrements, mélange des corps, harmonie parfaite.
Alternance détonante de lubricité et de tendresse.

Avec en point d'orgue ce contraste si fort entre leur puissance à eux, et sa douceur à elle.

samedi 18 juillet 2009

...

Enfouir le visage dans l'oreiller, pour masquer les larmes qui montent.
Garder les yeux fermés, pour ne pas qu'il y lise le dégoût que je ressens.
Lutter pour ne pas recracher sa langue qui envahit ma bouche.

La majorité du temps, j'arrive à ne pas y penser.
Hier soir, non.

vendredi 17 juillet 2009

Un doigt vous manque, et tout est bien moins gai

Index droit inutilisable pour cause d'attaque lâche et injustifiée de verre cassé.
Ou comment s'endormir terriblement frustrée en constatant que les autres doigts manquent cruellement d'entraînement ...

dimanche 12 juillet 2009

Pavlov

Je ne peux plus entrer dans un hammam sans avoir envie de sexe ... j'ai du trop fréquenter le Moon ...

mercredi 8 juillet 2009

Jouer avec le feu

Que fait-on lorsqu'on rencontre un(e) autre pétri(e) de toutes les qualités dont on rêve, mais que l'on sait pertinemment qu'il ne faut pas que l'on s'attache ?

On peut fuir ... pour ne pas prendre le risque de souffrir.

Ou on peut décider de le vivre, en se disant que les émotions et l'intensité ressenties valent bien les moments de blues qui viendront peut-être ... après ...

Et parce qu'on ne se sent jamais aussi vivant que dans ces moments-là.

lundi 6 juillet 2009

Petit nuage

Je flotte.
Très haut ... très loin.
Aucune idée de quand je vais redescendre.

Comment voulez-vous que je ne saute pas à pieds joints avec des expériences pareilles ?

vendredi 3 juillet 2009

Je suis un monstre

L'ex de mon mari est veuve depuis peu.
Alors forcément, il passe beaucoup de temps en ligne avec elle pour la réconforter (elle est loin). Ce que j'encourage (bien sûr).

Vous voyez à quoi je pense ?

mardi 30 juin 2009

Préparatifs

D'abord la peau lisse ... puis douce ...
Donner à ces gestes habituellement machinaux une autre résonance.
Se dire que bientôt ce ne seront plus mes mains qui courront sur mon corps.

jeudi 25 juin 2009

Effets secondaires

Aux moments les plus incongrus me reviennent en tête ses mots crus, transgressifs, obscènes ...
flèches de désir dans le ventre ...

délicieux ...

mardi 23 juin 2009

Bascule

Le timing est finalement à peu près toujours le même.
Sitôt rentrée, j'ai un gros coup de blues. Le contrecoup des émotions vécues, des rencontres, de l'adrénaline, de la vie à 100 à l'heure.
Il faut dire aussi que le contraste est violent, et le changement total. L'impression que ça n'en finit pas.
Et je me traîne, même pas envie d'étudier ...
Ca dure quelques jours, parfois plus.

Et puis je bascule.
Vient l'anticipation de la prochaine fois. Le moral remonte. La motivation aussi. Je me plonge enfin dans mes bouquins. Je commence à fantasmer sur ce qui va se passer. J'anticipe. Je savoure l'attente. Je compte les jours ...

vendredi 19 juin 2009

Quelques grammes de tendresse

"t'as pas grossi, chouchou !"

Des mois qu'on n'avait pas branché la webcam, un an qu'on ne s'est pas vus.
Pourtant le lien est toujours là.
Cette tendresse infinie dans ses yeux, dans son inquiétude, dans ses mots.
Son désir, aussi, toujours aussi fort.

J'en ai fait du chemin depuis qu'il m'a fait prendre conscience, il y a 3 ans déjà, du marasme dans lequel je vivotais.
Oublié le temps où je ne vivais que dans l'espérance d'un signe de lui.
Je ne suis plus dans l'attente.
Je sais que le temps pourra passer, ce lien ne cèdera jamais.

Nos emplois du temps définitivement peu compatibles font qu'on ne se verra sans doute pas avant longtemps.
Mais qu'importe.
Ce que j'ai reçu hier n'a pas de prix.

mardi 16 juin 2009

Des hauts et des bas

Le contraste est rude ...
Des jours et des nuits pleins, denses, stimulants, excitants.
Et retour à un quotidien morne, plat, ennuyeux, vide.

Là j'ai du mal ...

vendredi 12 juin 2009

Après

Ses mains, fermes.
Me tiennent, me lient, me contournent.
Ses doigts, inquisiteurs.
Me fouillent, m'ouvrent, me guident.
Sa cravate, noire.
M'attache, m'aveugle, me maintient.
Ses instructions, précises.
M'excitent, me révèlent, m'exposent.
Son odeur, mâle.
M'enivre, m'attire, m'affame.
Son sexe, conquérant.
Me visite, me remplit, m'emmène.

Je veux jouer ... encore ...

vendredi 5 juin 2009

Le jeu

Dieu que je peux aimer ces moments.
Le juste avant.
Quand on voit, mais qu'on n'a pas encore touché.
Quand on désire, mais qu'on n'a pas encore humé.
Quand on fantasme, mais qu'on n'a pas encore caressé.
Les mots, les images, qui voyagent, qui émeuvent, qui troublent.

Quand on sait que le moment approche, quand l'envie continue de monter, quand les jours semblent interminables.

samedi 30 mai 2009

Et de 39

Je sens que ma quarantième année va être rock'n'roll

lundi 25 mai 2009

Melting pot

Au détour d'un billet, qui évoquait si joliment l'amour installé, quotidien, j'ai commencé à me demander où ça avait merdé. Et puis si ça avait vraiment déjà existé entre nous.
Et puis vient forcément la question qui tue : et si je m'étais plantée depuis le départ ?
Question totalement stérile et sans réponse, j'en conviens ... mais qui traîne quand même, juste dans ce petit coin de ma tête. Et qui restera irrésolue, je le sais aussi.

Je repense aussi à cette réaction qui m'a semblé tellement disproportionnée. Et au spectre de la possession qu'elle a fait resurgir. Fuite ...

Et cette conversation téléphonique, tout à l'heure. Sur la manière que nous, et d'autres, avions de considérer comme parfaitement normal ce qui semblerait absolument choquant à la majorité. Sur ces amours/amitiés plurielles que nous entretenons. Et cette absolue franchise entre nous. Sur cette façon de casser les règles, les lignes, les morales. Libertins, libertaires ... libres.

Et puis, toujours en filigrane dans mes pensées, cet autre qui me hante, qui m'échauffe, qui me pousse dans mes retranchements, qui me donne faim, qui me rend lubrique ... bientôt ...

vendredi 22 mai 2009

Fuck

Je déprime gentiment.
Sur ce qui aurait pu être, et qui ne sera jamais.

Putain de souvenirs ...

vendredi 15 mai 2009

Braises

Je voudrais être dans tes bras. Un refuge. Une bulle de tendresse.
Des baisers semés, égrenés.
Puis la bulle se réchauffe.
La tendresse se mâtine de faim.
Faim de mélange, faim de fusion ... accorder nos corps comme le sont nos esprits.

Et les étincelles viendront. Je le sens. Je le sais.

lundi 11 mai 2009

Zut

Retour à Paris dans 2 semaines ... et y'a rien de prévu ... ça va pas du tout !

vendredi 8 mai 2009

Only for tonight

Etre ton sud, ton nord, ton ouest, ton est
Ton exclusive
N'avoir que toi pour horizon
Occuper toutes tes pensées
Trouver la plénitude au creux de tes bras


Elysian Fields - Only for tonight

lundi 4 mai 2009

En vrac

Oublier le quotidien, les compromissions, les mensonges, l'étouffoir.
La certitude que je n'y arriverai pas, que je ne peux plus.
Et la mélancolie sourde qui me submerge aujourd'hui.

Conserver la tendresse, les caresses, les échanges ... uniques, ou renouvelés.
Les stocker précieusement, là, au fond, pour les rappeler les jours de déprime.
Savoir qu'ils ont existé, et que j'ai été désirée, juste pour ce que je suis, au moins quelques heures.

Garder en tête ce qui vient, bientôt ou plus tard.
Les rencontres amicales, ou sensuelles.
Ces moments où je peux, enfin, être moi. Entièrement.

jeudi 30 avril 2009

First step

Les mots coulent ... fluides
Les ressemblances s'accumulent ... ahurissantes
La complicité est là ... immédiate
Les heures passent ... instantanées

L'envie qui monte ... réciproque ?

Et moi, la timide, je me suis retrouvée acculée à devoir faire ce que je n'avais jamais osé ... le premier pas ...

Pour ne pas que ça s'arrête, pour prolonger la magie, pour ne pas perdre les dernières heures que le destin nous offrait ...

vendredi 24 avril 2009

Ouf ... c'est bientôt fini

"Les enfants, vous ne trouvez pas que votre mère a l'air nerveuse ?"

Nerveuse ???

Je bous, je fulmine, je suis au bord de l'explosion

mais masquer, dissimuler ... autant que possible

même si ça transparaît parfois ... alors détourner l'attention ... un sourire crispé, un rire nerveux, une blague débile

il n'y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir

"c'est bien les vacances, hein ?"

... génial ...

mardi 21 avril 2009

Vacances, j'oublie tout ... tu parles !

Ca ne fait que 4 jours que les vacances ont commencé, et le vernis se craquelle à vue d'oeil.
Je peux supporter notre situation actuelle, mais seulement à petites doses. Et là j'atteins le point de rupture.
Sous surveillance permanente ... je n'en peux plus !

Encore 5 jours ... je commence à haïr les vacances ...

vendredi 17 avril 2009

C'est con mais ...

tu me manques

mercredi 15 avril 2009

Découverte

Ca y est, elle a envoyé le numéro de la chambre par sms. Il arrive ...
Vite, essayer d'attacher ce fichu bandeau. Qui ne veut pas tenir.
Mais quelle idée saugrenue elle a eu, aussi ...
Et maintenant, où s'installer ?
Sur le lit ? ... non, trop direct
Sur la chaise ? ... bof
Plus le temps de décider, elle entend ses pas dans le couloir.
Le coeur qui bat la chamade, les jambes qui flageolent. Elle s'appuie sur la table.
Il est entré.

Elle ne garde de la suite qu'une série d'images, comme des flashs ... les bulles versées, le bandeau vite retiré, ses mains, ses doigts, sa langue, qui la caressent, la fouillent, l'envahissent et la font jouir ... son torse si doux ... son interdiction de le toucher, il n'est là que pour s'occuper d'elle ce soir, sa frustration de ne pouvoir l'explorer, le goûter et le sentir en elle comme elle en meurt d'envie ...

La prochaine fois ...

Comprend pas

Tout va a priori bien.
Il fait beau, j'ai vu la première hirondelle tout à l'heure, entendu le chant des grenouilles ... le retour des beaux jours devrait me mettre en joie ...

Alors pourquoi cette mélancolie sournoise ?


mardi 14 avril 2009

Accro

à l'envie,
à l'impatience,
à l'adrénaline,
au coeur qui bat,
au ventre qui se serre,
au désir qui envahit.

à la découverte de la peau,
de l'odeur,
des gestes,
de l'alchimie.

aux soupirs,
aux gémissements,
aux râles,
aux encore ...

mardi 7 avril 2009

J'aime pas être raisonnable

Ma première virée parisienne sage ...
Si je positive, c'est bien, je vais pouvoir réviser ...

N'empêche que je regarde ce grand lit, et je me dis qu'à deux, c'eût quand même été beaucoup mieux ... pfffffff

dimanche 5 avril 2009

Désir brut

Plaquée contre un mur, troussée sans ménagement, pulsions animales ... j'ai faim !

vendredi 3 avril 2009

Songerie

Assise à mon bureau, je rêve.
De cuisses écartées doucement mais fermement.
De mains caressantes, de doigts inquisiteurs, d'une langue gourmande.

jeudi 2 avril 2009

Réflexion du jour

Il fait un temps magnifique et je suis enfermée au bureau.

On ne devrait travailler que les jours où il pleut ...

vendredi 27 mars 2009

Température

Rentrée de vacances.
Dépaysement total, séjour de rêve, découvertes.
N'y manquait que la compagnie adéquate ...
La moiteur tropicale entraîne des envies lascives. Jeu de regards, provocants, interdits, frustrants.

Retour sur la blogosphère, et constatation des ravages provoqués par l'arrivée du printemps.
Ca frémit, ça bouillonne, ça chauffe.
Echo fidèle de ce qui me traverse.

Envie de luxure

jeudi 19 mars 2009

Ben finalement ...

Je me suis fait taguer par Bougrenette.

Ma maîtrise absolument phénoménale des logiciels de traitement d'image m'ayant soudain fait défaut, j'ai failli renoncer ...

Mais après un sacré coup de main ... merci !!! :) ... c'est fait ...

* On va sur Wikipedia. On choisit "random article" le premier article qui sort c'est le nom de ton groupe.
* On va sur la page des citations (Wikiquote) et on tape "random quotations" les derniers mots de la dernière citation de la page sont le titre de ton premier album.
* On va sur Flickr et on clique sur "explore the last seven days" la 3e image, quelle qu'elle soit, sera la pochette de ton album.
* un p'tit logiciel de traitement des photos qui va bien (ici il y en a des gratuits qui marchent au poil) et on colle les mots sur la photo



Taguera ... taguera pas ...
Taguera pas ... prends qui veut !

mercredi 18 mars 2009

Souhait n°3

Que ta tête s'incline, pour laisser ta bouche venir se poser dans ce petit creux si doux, juste à la base du cou ... me faisant frissonner.
Prélude à d'autres frissons ...

Souhait n°2

Que tes doigts me pétrissent, dénouent une à une toutes mes tensions, et me fassent ronronner de plaisir ...

mardi 17 mars 2009

Souhait n°1

Que tes mains partent à ma découverte pendant que ta voix chuchote à mon oreille ce que cette exploration t'inspire ...

dimanche 15 mars 2009

Madame rêve

Parce que j'ai eu mal hier soir, parce que ce blog aurait du s'appeler comme ça, parce qu'il m'accompagne depuis des années, parce que j'ai écouté cette chanson-là pendant des heures et qu'elle me fait toujours autant frissonner ...



Aujourd'hui j'ai le blues

mercredi 11 mars 2009

Des mots

Des mots lus.
Des mots qui blessent, parce qu'ils me renvoient à mon incapacité à dire et à montrer.
Dire l'importance, dire à quel point je chéris la présence, dire que j'aime.
Peur de déranger, d'être importune, de gêner, d'être de trop.
Et ces caresses, ces baisers désirés mais retenus ... et regrettés ... après, trop tard.

mercredi 4 mars 2009

Impatience

Le Moon était bondé.
Nous errions du bar au jacuzzi, du sauna au hammam, des coins câlins au bar.
Plaisir de lui faire découvrir, mais hâte de concrétiser enfin nos fantasmes virtuels.
Elle, Lui, Moi.
Au fond du couloir, des gémissements partout autour de nous.
Certains n'ont pas pu attendre. Et se mélangent dans le couloir. La température monte. Nos mains s'égarent sous les paréos, nos corps se collent, nos bouches dévorent la moindre parcelle de peau à portée.
Et toujours la conscience de ces regards qui nous scrutent.
Parfum d'interdit, de décadence.
L'attente devient insupportable, la frustration augmente.
Nous repartons à la recherche de l'alcôve salvatrice.

vendredi 20 février 2009

Partagée

J'ai un mari. Et des amants.

Ma vie est coupée en deux. Deux mondes. Deux Moi.

Avec cet ange sur l'épaule droite qui me dit que c'est mal ce que je fais, que le mari est aujourd'hui persuadé que tout va bien, qu'il tombera de très haut le jour où je partirai (et je ne parle même pas de ce qu'il ressentirait s'il découvrait ma vie clandestine), et que je n'ai pas le droit d'entretenir ses illusions comme ça.

Et le démon sur l'épaule gauche qui me susurre qu'il ne m'a pas laissé le choix, que si tout s'était passé comme prévu, nous ne formerions déjà plus un couple. Que le seul moyen de rendre le quotidien vivable est de faire semblant. Que je n'ai toujours pas les moyens de partir, et qu'il faut encore attendre. Même si le processus est en marche. Et que si j'arrête mes escapades, je vais devenir dingue et ne pourrai plus maintenir l'illusion.

Aucun de ceux qui connaissent la situation ne me juge, pourtant. Ils sont tous déjà passés par là, ou sont en plein dedans, et comprennent.

N'empêche que ... je ne me sens pas forcément toujours très à l'aise dans mes pompes ...




... en même temps, j'ai toujours trouvé les démons infiniment plus séduisants que les anges ...

samedi 7 février 2009

Comme une évidence

Dieu sait pourtant que je flippais. Le début de la soirée a même semblé confirmer mes craintes.
Agressives, ou mal intéressées, les mains et les attentions étaient importunes.

Puis les heures ont passé, les convives se sont clairsemés.
Laissant d'évidentes affinités voir le jour.
Et je me suis surprise à donner et à recevoir sans retenue, sans tabous, ni entraves.

Moon City ...

Merci pour cette découverte, pour ces moments. Pour être ce que tu es. Ne change rien, surtout ...

vendredi 6 février 2009

Parce que

Parce que ça n'est vraiment pas le moment,
Parce que je ne crois pas que ce soit réciproque,
Parce que je ne veux surtout pas décortiquer ce que je ressens là, tout de suite,
Parce que ça serait ingérable,
Parce que je ne veux pas compliquer ma vie plus qu'elle ne l'est déjà,
Parce que je sais que je suis déjà sur le fil,

Malgré tout ce que j'ai envie de te donner,

Je ne dois pas tomber amoureuse de toi.

mardi 27 janvier 2009

Paradoxe

Savoir que le moment se rapproche
Décompter les jours
N'avoir que les mots comme vecteurs du désir
et les images, parfois, aussi
Sentir l'impatience partagée
Dire les désirs, les envies, les fantasmes,
L'indécence et la lubricité auxquelles on aspire
Jouir de l'effet provoqué
Avoir hâte, et pourtant ... que l'attente est excitante ...

jeudi 22 janvier 2009

Le tourbillon

Tout s'est accéléré ...
Reprise des études, à mener de front avec le taf, les enfants, la maison.
Paris 3 jours toutes les 3 semaines. Intenses.
C'est fou comme on perd l'habitude de rester assis à engranger des connaissances.
Et la conscience de l'enjeu, qui n'est pas du tout la même que lorsqu'on était étudiant. Le doute qui taraude ... est-ce que je vais y arriver ?
Se remettre à passer ses soirées à bosser sur ses bouquins.

Mais sortir du quotidien. Le bonheur de faire partie d'un groupe soudé par l'envie de réussir ... tous.
Le plaisir infini d'apprendre, de rencontrer, de partager.

Et avoir 3 jours où l'on n'a à s'occuper que de soi.

Je crois que je suis heureuse ...

mercredi 7 janvier 2009

La bulle

C'était pas gagné.
Quelques jours de doute à espérer pourtant que nous pourrions nous libérer tous deux, et nous évader de nos vies si sages.
Quitter la maison, la tête pleine d'envies.
Train, taxi ... puis l'hôtel.
Je sais que tu ne seras pas là avant une heure. Je tourne en rond.
Tes messages rythment l'attente.
Ton arrivée, nos peaux qui se retrouvent.
Les tensions de nos autres vies ont du mal à se dénouer, on sort dîner.
Tu me laisses quelques instants, le temps que je puisse passer le coup de fil rituel du soir. Instant de gêne, prise en flagrant délit de mensonge par nos voisins de table ... qui se révèleront finalement étrangers, et ne parlant pas un mot de français ...
On marche ensuite un peu, il fait un froid terrible.
Retour à l'hôtel.
On se réapprivoise, on se redécouvre.
Nos mains, nos bouches, nos sexes se parcourent, s'effleurent, se pétrissent, se dévorent, se pénètrent.
Encore, encore, et encore ...
Tsunami sensuel.
Nos corps s'imbriquent, se nouent ... je ne sais plus où je finis, où tu commences.
Nuit fauve, sauvage.
Tu m'as emmenée au-delà de ce que je connaissais, me faisant découvrir des plaisirs jusque là inconnus.
Et l'envie qui revenait, toujours. Jusqu'à ce que nos corps épuisés ne nous refusent au matin ce que nos têtes voulaient encore.
Nous avons fait une bulle érotique de cette chambre sous les toits.