jeudi 24 juillet 2008

Je hais les vacances

Si on m'avait dit qu'un jour je profèrerai cette insanité ...

Je n'y suis même pas encore que je n'ai qu'une hâte, c'est qu'elles se terminent.
Je les attends pourtant pendant des mois, mais une fois que j'y suis, ça n'en finit plus.

Alors qu'avant je profitais sans arrière-pensées du temps qui ralentissait, je n'y arrive plus.

Le mois de juillet se traîne, août en fera autant ... c'est long !

Le fait de l'avoir vu connecté cet après-midi sans qu'il ne me dise un mot n'est sans doute pas étranger à ma mauvaise humeur.
Je sais pourtant qu'il devait être en train de faire un petit coucou à Papamaman, et qu'elle était sûrement derrière lui.

Rien n'a encore commencé que le statut de clandestine me gonfle déjà ... ça promet.

jeudi 17 juillet 2008

Ambivalence

3 semaines sans les enfants.
Alors il en profite pour me sortir le grand jeu : restos, week-end en thalasso, et galipettes tous les soirs.

Et là, je me sens comme Janus.

Je me dis que c'est génial, que ça faisait longtemps qu'on n'avait pas été aussi proches, aussi détendus, aussi communicants. Et qu'on en profite, et que c'est que du bonheur.

Mais je me dis aussi que je voudrais bien qu'il me lâche un peu, qu'il me laisse respirer. Que là, c'est trop d'un coup.
Et puis je me sens coupable, aussi. Parce que ce n'est pas lui qui rôde dans mes pensées. Et qu'au milieu de tout ce bonheur conjugal retrouvé, je planifie froidement mon infidélité à venir.

Alors je me rassure avec le si pratique "et merde, on n'a qu'une vie". Tout en sachant pertinemment que s'il l'apprenait un jour, il se sentirait terriblement trahi et blessé.

Comment suis-je capable de persister alors que j'ai conscience du mal que je risque de faire ?

jeudi 10 juillet 2008

Première fois

Jeudi ...
J'aurais pu être à Paris aujourd'hui
On aurait pu, enfin ...
Mais non
Parce qu'il part à l'autre bout du monde demain, parce que rien n'était prêt, parce qu'elle était là
Et surtout, parce qu'il ne voulait pas d'un truc moyen, à la va-vite.

Première fois qu'il franchit le cap du si, pour basculer vers le quand.
Première fois qu'il dépasse les allusions, et qu'il me dit simplement, crûment, non seulement qu'il a envie de moi, mais aussi qu'il veut que cette première fois soit spéciale, précieuse.

Et même la perspective de son absence ne parvient pas à effacer mon sourire.

mercredi 2 juillet 2008

Mais tourner la page

Et arrêter d'espérer qu'un jour il se passe quelque chose entre nous.
Parce que cet espoir sans cesse déçu est insupportable, parce qu'il est presque vain (et je ne suis même pas capable de ne pas écrire ce "presque" ...)

C'est le plus difficile, je crois.