mardi 27 janvier 2009

Paradoxe

Savoir que le moment se rapproche
Décompter les jours
N'avoir que les mots comme vecteurs du désir
et les images, parfois, aussi
Sentir l'impatience partagée
Dire les désirs, les envies, les fantasmes,
L'indécence et la lubricité auxquelles on aspire
Jouir de l'effet provoqué
Avoir hâte, et pourtant ... que l'attente est excitante ...

jeudi 22 janvier 2009

Le tourbillon

Tout s'est accéléré ...
Reprise des études, à mener de front avec le taf, les enfants, la maison.
Paris 3 jours toutes les 3 semaines. Intenses.
C'est fou comme on perd l'habitude de rester assis à engranger des connaissances.
Et la conscience de l'enjeu, qui n'est pas du tout la même que lorsqu'on était étudiant. Le doute qui taraude ... est-ce que je vais y arriver ?
Se remettre à passer ses soirées à bosser sur ses bouquins.

Mais sortir du quotidien. Le bonheur de faire partie d'un groupe soudé par l'envie de réussir ... tous.
Le plaisir infini d'apprendre, de rencontrer, de partager.

Et avoir 3 jours où l'on n'a à s'occuper que de soi.

Je crois que je suis heureuse ...

mercredi 7 janvier 2009

La bulle

C'était pas gagné.
Quelques jours de doute à espérer pourtant que nous pourrions nous libérer tous deux, et nous évader de nos vies si sages.
Quitter la maison, la tête pleine d'envies.
Train, taxi ... puis l'hôtel.
Je sais que tu ne seras pas là avant une heure. Je tourne en rond.
Tes messages rythment l'attente.
Ton arrivée, nos peaux qui se retrouvent.
Les tensions de nos autres vies ont du mal à se dénouer, on sort dîner.
Tu me laisses quelques instants, le temps que je puisse passer le coup de fil rituel du soir. Instant de gêne, prise en flagrant délit de mensonge par nos voisins de table ... qui se révèleront finalement étrangers, et ne parlant pas un mot de français ...
On marche ensuite un peu, il fait un froid terrible.
Retour à l'hôtel.
On se réapprivoise, on se redécouvre.
Nos mains, nos bouches, nos sexes se parcourent, s'effleurent, se pétrissent, se dévorent, se pénètrent.
Encore, encore, et encore ...
Tsunami sensuel.
Nos corps s'imbriquent, se nouent ... je ne sais plus où je finis, où tu commences.
Nuit fauve, sauvage.
Tu m'as emmenée au-delà de ce que je connaissais, me faisant découvrir des plaisirs jusque là inconnus.
Et l'envie qui revenait, toujours. Jusqu'à ce que nos corps épuisés ne nous refusent au matin ce que nos têtes voulaient encore.
Nous avons fait une bulle érotique de cette chambre sous les toits.