jeudi 24 juillet 2008

Je hais les vacances

Si on m'avait dit qu'un jour je profèrerai cette insanité ...

Je n'y suis même pas encore que je n'ai qu'une hâte, c'est qu'elles se terminent.
Je les attends pourtant pendant des mois, mais une fois que j'y suis, ça n'en finit plus.

Alors qu'avant je profitais sans arrière-pensées du temps qui ralentissait, je n'y arrive plus.

Le mois de juillet se traîne, août en fera autant ... c'est long !

Le fait de l'avoir vu connecté cet après-midi sans qu'il ne me dise un mot n'est sans doute pas étranger à ma mauvaise humeur.
Je sais pourtant qu'il devait être en train de faire un petit coucou à Papamaman, et qu'elle était sûrement derrière lui.

Rien n'a encore commencé que le statut de clandestine me gonfle déjà ... ça promet.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Raaaa ! Quels sentiments de frustration, de rage et de mauvaise humeur quand on est celle-là. La clandestine.
Celle qui n'a pas droit à grand chose, en tout cas pas ce à quoi elle aspire, celle qui ne saura pas si il arrive quelque chose, celle qui n'a pas de vacances avec, celle qui n'a pas de vraies nuits avec, celle qui passe après...
Bah oui, c'est tout con, mais c'est comme ça !
En gros, "c'est le jeu ma pauv' Lucette !"

Mais c'est aussi celle qui excite, celle pour qui il vibre, parce que bobonne, il la connait trop, il ne la baise presque plus d'ailleurs souvent (enfin pas toujours, il existe aussi des insatiables). C'est celle des rendez-vous palpitants, des frissons de l'interdit.

Mais parfois, en dessous de tous ces clichés faciles à balancer comme ça, il y a l'amour.

C'est l'histoire d'un couple de mariés, encore en tenue de noces, qui dans un taxi, après le stress et la fatigue du mariage se laissent aller à une engueulade.
Un mec à vélo passe à leur hauteur, la mariée lève les yeux vers lui, et là, gros coup de foudre...
Et elle se barre avec lui sur son vélo.
Bon, ok, pas beaucoup en lien avec la clandestine, mais je trouve cette histoire jolie.

Anonyme a dit…

et oui ... et puis un jour... on devient nous aussi la bobonne de monsieur ... moins drôle soudain, non ?

Quine a dit…

Les clandestines détestent les "bobonnes", et vice versa. Chacune a ce que l'autre désire ... les frissons d'un côté, le grand jour de l'autre.
Eternels tourments des relations amoureuses ...

Anonyme a dit…

... des relations amoureuses qui ne le sont pas vraiment Quine !
Crois tu, au regard de ce que tu vis, que ce soit l'idéal, cette fameuse clandestinité ?

Quine a dit…

Evidemment que ce n'est pas l'idéal. Mais il faut bien commencer quelque part, et qui sait ce que l'avenir réserve ...