jeudi 31 janvier 2008

Désir, désir

Mon homme du jeudi (encore raté pour mon jeudi d'ailleurs, il rentre, grrrrrr ...) est de nouveau dans une période "ça nous mène à rien tout ça, faut qu'on se calme, soyons juste amis". Seulement ça, je ne peux ni ne veux l'admettre. Alors je le provoque, je lui envoie des messages explicites, bref, je me lâche. Et ça marche ...

mercredi 30 janvier 2008

Vacuité

Je ne bosse pas aujourd'hui, comme tous les mercredis. Aller chercher l'aînée au collège, emmener la dernière à un anniversaire, conduire le second à la musique. Les aller-retours s'enchainent, ponctués par diverses corvées domestiques, lessives, ranger un peu, et ainsi de suite. Et je m'emmerde. Profondément. Ma vie me semble d'un vide abyssal. Je n'arrive pas à trouver ce qui me pourrait me faire sortir de ce marasme. Les mois passent, et rien ne change. Je ne parviens pas à me bouger. Faudrait que je me remette à la piscine, mais pas le courage. Faudrait que je me remette à dessiner. Mais pas envie. Parfois, je me demande si je ne fais pas une bonne grosse déprime. Faudrait que j'en parle à quelqu'un. Faudrait ...

mardi 29 janvier 2008

Je l'aurai un jour ...

Il y a 20 ans, notre relation était déjà ambigüe. Mais à sens unique. Ce dont je ne reviens toujours pas, c'est la vitesse et l'intensité avec laquelle cette ambiguité est revenue, mais puissance 10, et avec des envies d'adultes, que les ados que nous étions à l'époque ne faisaient que soupçonner. Il n'a pas fallu une semaine pour qu'on fasse l'amour par webcam interposée. Incroyablement excitant, mais tellement frustrant. Et depuis, je n'ai plus que ça en tête, ça m'obsède littéralement. Et on se tourne autour. Il me dit que le passé, c'est le passé et qu'on ne peut pas revenir en arrière. Et pourtant, à la moindre occasion, ça dérape. Il résiste, mais je l'aurai ...

lundi 28 janvier 2008

Week-end bizarre

Alors que tout semblait aller un peu mieux depuis 15 jours, et sans qu'on en ait discuté une fois de plus, j'ai vraiment une sensation étrange. Genre calme avant la tempête. Comme d'être sur un étang gelé. On entend la glace craquer, mais on ne sait ni où, ni quand on va passer à travers. Notre couple se morcèle, part en lambeaux, sans pour autant qu'il y ait d'engueulades. Cette impression d'inéluctabilité est très troublante. En même temps, je ne lutte pas. Je laisse faire. Adviendra que pourra.

dimanche 27 janvier 2008

Et au fait ...

... première fois qu'on me linke. On a beau dire qu'on n'écrit que pour soi, ça fait quand même achtement plaisir ... merci a@t :-)))

J'ai craqué

Trop envie de faire l'amour hier soir. 15 jours, ça commençait à faire long. Alors même si je n'avais que mon homme du jeudi dans la tête, j'ai fermé les yeux et imaginé que c'était lui. Et je lui ai sauté dessus. Insatisfaisant. Comme d'habitude. Pourquoi je n'ai jamais d'orgasme avec lui alors que toute seule c'est si facile. Est-ce que l'homme du jeudi saura faire mieux ? J'ai tellement envie d'essayer ...

samedi 26 janvier 2008

Proche du néant absolu

D'accord, je ne vais pas bien en ce moment, mais ça n'est pas de moi que je parle.
Enfin, pas que.
C'est de ma vie sociale dont il est question. Vous savez, tout ce qui se passe en-dehors du cocon familial et du boulot.
Et là, c'est vraiment la cata.
Il faut reconnaître que j'ai épousé un ours absolu. Point de salut en-dehors de son taf, du sport, et de sa tanière. Et les 2 premiers lui prennent beaucoup de temps. Alors, tant que tout allait bien entre nous, je n'ai pas réalisé qu'on était quand même très isolés. Et qu'on ne sortait quasiment jamais.
Et aujourd'hui, j'explose.

jeudi 24 janvier 2008

Et merde !

Mon jeudi soir, c'est sacré. C'est le soir où il est en déplacement, le seul soir de la semaine où je suis tranquille. Et ce soir, il est là. Adieu soirée peinarde, à ne pas devoir surveiller s'il dort bien. Adieu le micro au lit, adieu soirée de débauche virtuelle. Une semaine que je l'attendais ... et merde, ça me fait vraiment, mais vraiment chier !! Et en plus, je dois faire comme si ça me faisait plaisir. Je suis frustrée à un point ..... Vivement jeudi prochain (soupir ...)

mercredi 23 janvier 2008

L'amour, ça marche comment ?

Pourquoi on tombe amoureux ? Pourquoi on ne l'est plus ? Est-ce que l'amour a vraiment disparu ou est-ce qu'il est caché très loin ? Et comment on le retrouve dans ce cas ? Est-ce qu'on peut décider de re-tomber amoureux ? Et si oui, comment on fait ? Pourquoi c'est si compliqué ?

mardi 22 janvier 2008

Pourquoi ...

... je ne l'aime plus ? Tout était si simple, si tracé (tiens, un embryon de réponse ?). Je ne me posais pas de question, aucun problème existentiel et puis, badaboum ... la révélation. D'abord, que je m'emmerdais grave dans ma vie, et puis qu'il ne m'inspirait plus rien, nada, que dalle. Le choc. Et maintenant, je fais quoi ? Soit, je me résigne (là, c'est la trouille qui parle). Soit je pars. Sauf que, évidemment, il n'est pas d'accord du tout. Et que les loupiots. Et que la maison qu'il faudrait vendre. Et puis, il y a le fantôme du passé qui revient me hanter. Est-ce que je l'aime vraiment, ou est-ce que j'aime l'espoir d'une autre vie (très hypothétique, d'ailleurs, l'est pas tout seul non plus). Est-ce qu'il est la cause du problème, ou alors seulement un symptôme ? Et je tourne en rond. Toutes les solutions me semblent mauvaises.

lundi 21 janvier 2008

En fait, j'suis vexée ...

C'est vrai quoi. Si j'étais pas aussi coincée (seulement quand on se voit, pas sur le net, je ne me l'explique pas bien d'ailleurs ...), y'a belle lurette que je lui aurais sauté dessus. Mais j'y arrive pas. C'est plus fort que moi. Je n'arrive pas à surmonter mes inhibitions. Lui, il tient bon. Il suffirait de pas grand chose pourtant. Mais il évite soigneusement toute situation à risque (la seule fois où on a bénéficié d'un semblant d'intimité, ça a méchamment dégénéré :))))...). Dans un bar ou un resto, c'est tout de suite moins évident. Et là forcément je doute, je me dis qu'il n'en a peut être pas autant envie que moi (même s'il me dit le contraire). Mais je ne veux pas qu'il résiste. D'accord, bonjour les complications après, mais quand même. La prochaine fois, je lui rentre dedans ... enfin j'essaie ... (pas gagné, ça)

dimanche 20 janvier 2008

Il dort ...

... dans le canapé, à un mètre de moi. J'ai attendu que le sommeil le gagne pour allumer le micro et espérer l'apparition de la petite fenêtre de connexion en bas de l'écran. Prête à fermer les fenêtres en urgence s'il se réveille. Je sais que je joue avec le feu, mais je suis incapable de résister. Cet homme me fait perdre tout sens commun.

Edit 00:53 : il n'est pas venu ... demain, peut-être

samedi 19 janvier 2008

Bien fait pour moi ...

Bientôt un an qu'il m'a retrouvée. On s'était perdus de vue pendant presque 20 ans. Et au cours de nos conversations, malheureusement bien plus fréquentes via le net qu'en face à face, il distille des détails de notre amitié de l'époque que j'avais complètement oubliés, voire qui ne me reviennent même pas du tout. C'est hallucinant le nombre de souvenirs incroyablement précis qu'il en a. Ca me fait réaliser a posteriori la place que j'occupais, ce dont je n'avais aucune idée. Je l'aimais beaucoup, mais je ne l'aimais pas "tout court". Je crois qu'inconsciemment je connaissais ses sentiments, mais refusais de les voir. Le jour où il me les a avoués, j'ai fui. Les nouvelles se sont espacées, puis plus rien. Et aujourd'hui, j'en suis raide dingue. Quelle ironie. Et les "Et si ..." tourbillonnent dans ma tête.

vendredi 18 janvier 2008

Mon coeur fait boum

Aujourd'hui on s'est vus. Ca faisait deux mois déjà. Venu pour le boulot dans ma province, on avait 1h30 avant qu'il ne reprenne son train et que je n'aille faire office de ramassage scolaire. Ca a été (beaucoup trop) sage, autour d'un café. Une conversation qui se voulait raisonnable (oh que je déteste ce mot), truffée de sous-entendus, de regards affamés, de mains qui s'effleurent parfois. Immense plaisir de se voir, mais frustration terrible. J'ai la certitude que ça finira par arriver, que c'est inéluctable. Mais l'attente dure, dure, dure ...

jeudi 17 janvier 2008

Je me lance ...

Je ne sais pas encore si d'autres billets suivront celui-là.
Des mois que ça me titille, ira, ira pas, pour raconter quoi, à qui, mais de toute façon, tout le monde s'en fout ma pov' fille, et ainsi de suite ...
Et puis ce soir de solitude (ou devrais-je dire de tranquillité) ... et puis merde, j'y vais, on verra bien.
Alors le pourquoi du comment du titre du blog, c'est que madame ne sait plus très bien où elle en est. Lâchera sa petite vie bien (trop) tranquille de femme mariée et mère de famille plus amoureuse de son mari, ou sautera dans le grand bain ?