mercredi 4 juin 2008

De l'art de la navigation

C'est lui qui est venu me chercher, au départ.
Très présent les premiers temps, jusqu'à ce que je morde à l'hameçon.
Et une fois bien accrochée, l'éloignement.
Pas définitif, non ... mais plus lointain.
Avec de temps en temps un retour en fanfare, juste histoire d'entretenir la dépendance.

Et depuis, je navigue à vue. Lui faire comprendre que je tiens à lui, mais sans l'étouffer. Faire passer l'envie, le manque, mais de façon légère, presque détachée.
Pour ne pas l'effrayer.

Mais peut-être que je me plante.

Je ne sais pas.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Oui, mais a force...
on devient une femme qui sait encaisser.
Pas besoin de faire attention, elle est "forte" elle.
Pas besoin d'efforts, elle ne se plaint jamais...

Et en même temps, le risque de lui faire peur, qu'il se sente "engagé"...

Marcher sur des oeufs...

Regretter de ne pas avoir dit...


En fait tout ça, c'est la peur. La peur de perdre...
Et si demain, il n'était plus dans nos vies ???

Quine a dit…

Ca, c'est LA question qu'on refuse de se poser ...

Anonyme a dit…

Quine, il faut te poser la question justement ! bon sang ! et ne rate surtout pas la réponse ;-)

Quine a dit…

Tu as raison, pomme, il faut vraiment que je me pose la question ... et c'est en cours.

Anonyme a dit…

J'ai connu quelque chose dans le genre. Je me plantais. J'en ai tiré une seule leçon, quand on commence à se poser trop de question et que cela vire à l'obsession, bah c'est pas bon.

Quine a dit…

Bougrenette, je suis en train de me rendre compte que l'obsession n'a finalement qu'un temps, et que je suis en train d'en sortir.
Le sens unique, à la longue, ça lasse ...