jeudi 29 mai 2008

Marasme

Il ne se passe rien.
Les jours défilent, identiques, monotones.
Et aucune perspective de changement ...

Voilà, c'était la note optimiste et dynamique de la semaine.

samedi 24 mai 2008

Je rêve ...

de ses mains qui m'explorent,
de mes seins contre son torse,
de sa langue qui me fouille,
de ma bouche qui l'engloutit,
de son sexe qui m'empale ...

jeudi 22 mai 2008

De l'urgence de me remettre au sport ?

Allongée sur le ventre, je plonge doucement dans le sommeil pendant que sa main vagabonde sur mes fesses.
"mais au fait, t'es pas allée à la piscine ?"
Instantanément réveillée "mais quel est le rapport entre la piscine et mes fesses ??? Sous-entendrais tu un ramollissement de la partie charnue de mon anatomie ???"
Le mari proteste énergiquement, outré que j'ai même pu le soupçonner de nourrir ce genre d'arrière-pensée.
Je n'ai pas insisté.
N'empêche que je m'interroge ... mais pourquoi a t-il pensé à la piscine ???

samedi 17 mai 2008

Tout s'explique

Il flippe, mon feu follet.
Hier soir (eh oui, on était jeudi :-))) ... "je sens qu'un jour on va prendre cher" ...

Oh Alexa grande prêtresse !!!

jeudi 15 mai 2008

Bel assortiment

Sursaut de lucidité du mari au milieu du simili ronronnement retrouvé, un soir où ma carapace de tout va bien se craquelait un peu.
"j'ai l'impression que c'est pas encore fini cette histoire, que t'as pas vraiment pris ta décision, que tu as fait des compromissions." et puis "mais tu t'es fait larguer, ou quoi ?".
C'était le lendemain de mon coup de calgon à l'homme du jeudi, quand j'étais encore persuadée qu'il avait décidé de disparaître.
Un peu trop perspicace, sur ce coup-là ...
Une petite pirouette, et zou, on n'en parle plus.
Mais bon, après réflexion ... il sait donc, ou en tout cas se doute, que rien n'est réglé, que je reste faute de mieux et que j'en ai plus ou moins pris mon parti.
Et il s'en accommode.
Joli couple, non ?

mardi 13 mai 2008

Je suis faible

Ah !! Elles étaient belles, les bonnes résolutions ... que je n'ai évidemment pas su tenir.
L'homme du jeudi est revenu, et je me suis laissée embarquer.
La tentation était beaucoup trop forte, je n'ai pas pu résister.
Et puis j'ai pas de dispo avant un sacré moment, alors risquer de me priver de cette excitation, même virtuelle, pour un hypothétique rendez-vous dans longtemps, c'était au-dessus de mes forces.
Quoi je suis de mauvaise foi ???

mardi 6 mai 2008

La nuit porte conseil

2 heures du matin. Le sommeil me fuit. Par la fenêtre ouverte, je n'entends que les grenouilles et les oiseaux (me demande bien d'ailleurs quelle sorte d'oiseau peut s'en donner autant à coeur joie à une heure pareille ???).
Envie d'ailleurs. D'autres lieux, d'une autre vie.
J'imagine ce que je dirai à l'homme du jeudi la prochaine fois. Que s'il n'a pas l'intention de passer à la vitesse supérieure, j'arrête tout. Que je ne veux plus du virtuel comme fin en soi, que j'en veux plus. Que la frustration, y'en a marre. Et que si ça n'est pas lui, j'en trouverai un autre. Un qui aura vraiment envie de moi. Un que je pourrai toucher, caresser, engloutir.
Et l'envie monte. Mais pas bouger, pour ne pas réveiller mon voisin. Frustration, encore.

Et aujourd'hui, effet du soleil ou de mes nouvelles résolutions ... j'ai remarqué le regard des hommes.

vendredi 2 mai 2008

Ce qu'il a dans la tête

En voulant répondre au dernier commentaire de pomme, je me suis rendue compte que ce serait trop long à expliquer dans les commentaires.
Donc, ce que veut ce bougre d'animal ...
D'abord il me serine encore et encore qu'on ne peut pas revenir en arrière et que s'il avait du se passer quelque chose, c'était il y a 20 ans, et que maintenant c'est trop tard.
Mais s'il le croyait vraiment, qu'est-ce qu'il fout à m'allumer tout le temps ?
Après, il me dit qu'il faut qu'on se calme, qu'on prenne de la distance, et qu'on n'a pas le choix.
Même objection que précédemment.
Alors je finis par me dire que cet espèce d'âne obtus et borné en a vachement envie, en fait.
Mais qu'il craint le sympathique bordel dans lequel on plongerait à pieds joints. Parce qu'il est fort vraisemblable (en tout cas, j'en suis presque sûre en ce qui me concerne) qu'on ne soit pas capable de se contenter longtemps, l'un comme l'autre, de ces rares rencontres à la sauvette.
Et je réalise qu'il ne me parle jamais de sa nana, alors qu'on a pas mal parlé du mari. Ca pourrait être parce que tout va bien entre eux. Mais si c'était vraiment le cas, re-même objection que ci-dessus.
En fait, s'il n'a pas changé (et je doute qu'on puisse changer sur ce point), c'est un type foncièrement droit. Alors, c'est peut-être que tant qu'il n'est pas prêt à en assumer les conséquences, il ne bouge pas. Mais que l'envie étant toujours là, régulièrement il craque.
Enfin, je prends peut-être aussi mes rêves pour la réalité ...