mercredi 30 avril 2008

Point final ?

Il m'a bloquée partout, gmail, msn, skype.
Il avait parlé de réelle distance, c'est fait.
J'ai d'abord pensé ne pas réagir, faire comme si de rien n'était.

Finalement non :
"Visiblement tu as décidé d'employer les grands moyens.
Plutôt expéditif comme méthode.

Je n'ai jamais cessé d'espérer que l'on concrétiserait un jour le virtuel, mais visiblement je me suis fait des films, et ça n'a jamais été dans tes intentions.
Et clairement, ma façon de voir notre relation t'emmerdait.
Alors je vais remballer mon envie de toi, et te foutre la paix, puisque c'est ce que tu veux.

Sois heureux, dans tes amours comme dans ton boulot, c'est tout ce que je te souhaite."

J'espère qu'il y répondra, pour que je sache que ça le touche au moins un peu, mais il est probable qu'il ne réagisse même pas.

Et on fête nos 14 ans de mariage aujourd'hui ... putain de coïncidence, non ?

Edit
Il a répondu ... "j'étais à l'étranger pour quelques jours" ... z'auriez pas un trou de souris ?

lundi 28 avril 2008

Explicite

Je n'arrive pas à exprimer clairement le désir que j'éprouve pour un homme. Et je suis incapable de prendre l'initiative.
C'est la même chose avec l'homme du jeudi. Je le suis avec enthousiasme, mais c'est toujours lui qui démarre. Du coup, je me suis rendue compte qu'il doutait de la réalité de mes envies.
Et là, comme il a disparu depuis mon coup de sang de jeudi dernier, je m'interroge.
Certes, je ne suis pas dénuée d'arrières pensées concernant notre relation, mais ma préoccupation immédiate est de l'embarquer au pieu, ou ailleurs. Et si on en reste là, ça sera très bien aussi.
Bref.
Je ne comprends pas comment il peut apparemment se satisfaire du virtuel, mais ce qui est sûr, c'est que moi, pas du tout.
Si je lui écris crûment mon envie de lui, partira-t-il en courant, ou arriverais-je enfin à mes fins ?

vendredi 25 avril 2008

De mauvais poil

"Tu veux, tu veux pas, tu re-veux, tu veux plus
Je m'avance, tu recules
Sans jamais rien expliquer
Je comprends pas
Et j'ai beau y être habituée maintenant, voire m'y attendre comme ce soir
Ca blesse, quand même
Voilà, c'est dit"

D'habitude, je dis rien. J'encaisse et je ferme ma gueule. Mais pas ce soir.

jeudi 24 avril 2008

Zen

Les jours glissent, sereins.
Il ne se passe rien.
Rien de nouveau, en tout cas.
Relations pacifiées avec le mari. Mon sentiment général qu'on ne finira pas notre vie ensemble reste inchangé, mais je le dissimule beaucoup mieux. Plus de prise de tête tant que n'aurais pas pris de décision.
L'homme du jeudi est toujours présent et j'ai toujours autant envie de lui. Je sais que ça viendra, mais j'attends tranquillement que ce moment arrive.
Je ne sais pas si cet état d'esprit va durer, mais ça fait du bien ...

mardi 22 avril 2008

De l'oeuf ou de la poule

Que se serait-il passé si l'homme du jeudi ne m'avait pas retrouvée ?
Si je ne m'étais pas demandée ce que serait ma vie si je ne l'avait pas envoyé paître il y a 20 ans ?
Est-ce que je suis tombée amoureuse parce que je n'aimais plus l'homme qui partage ma vie ou est-ce que je ne l'aime plus parce que je suis tombée amoureuse ?

mercredi 16 avril 2008

Philosophe

Evidemment que je me suis prise une grande baffe quand j'ai su qu'il ne serait pas là.
10 jours que je ne pensais qu'à ça. La descente a été rude.
Mais finalement, ça va.
Depuis le temps que j'attends, un peu plus, un peu moins ...
Je me dis que ça arrivera quand ça sera le bon moment, et que ça ne sert pas à grand chose de se prendre la tête.
Et ça, c'est vraiment le signe que ça va mieux.
En temps normal, je suis quelqu'un de calme, de pas prise de tête du tout (si, si, j'vous jure ...), et de foncièrement optimiste.
Et depuis 2 ans, tous ces traits de caractère avaient disparu, engloutis par un énorme coup de blues.
Pourtant rien n'a changé : je n'aime toujours plus mon mari, je suis toujours accro à cet espèce de feu follet insaisissable, et je n'ai toujours pas trouvé d'issue à ce bordel.
Mais j'ai décidé qu'il était urgent de ne rien décider, que tout vient à point à qui sait attendre, blablabla, et qu'il finirait bien par se passer quelque chose.
Alors je suis d'accord que ça fait un peu mou du genou tout ça, mais les tergiversations sans fin n'ayant servi qu'à me pourrir la vie, je redeviens philosophe, et je verrai bien ce que ça donne ...

mardi 15 avril 2008

C'eût été trop beau ...

Prenez une mère de famille de province avec forcément une disponibilité très réduite, un parisien avec un boulot plus que prenant, ajoutez une bonne dose de malchance et vous obtenez une quasi impossibilité de rencontre.
L'homme du jeudi est en déplacement à l'étranger toute la semaine.
Alors évidemment, c'est foiré pour demain, comme j'aurais du m'en douter ...

... adieu débauche, galipettes et fête des sens.

lundi 14 avril 2008

Addicted

Toute la petite famille était en vacances la semaine dernière.
Et Monsieur, aussi.
Plus de plages de solitude dans la journée, et comme y'avait grasses mats, plus d'endormissement prématuré dans le canapé.
Donc plus d'accès possible à mon jardin secret, ce qui inclus bien évidemment ce lieu.
Grosse, énorme, frustration.
Et c'est là que j'ai vraiment mesuré l'importance de ce pan de ma vie que je cache.
Vos blogs à tous que je lisais sans pouvoir commenter.
Les textes que je ne pouvais plus écrire ici.
Le lien coupé avec l'homme du jeudi.
C'est quand même dingue à quel point tout ça m'est devenu nécessaire.

lundi 7 avril 2008

Le grand saut

Samedi soir, il dormait là-haut, et moi j'étais sur internet en bas.
Il était minuit et demi.
L'homme du jeudi se connecte, sa nana dormait aussi.
On a commencé une discussion tout à fait anodine, qui ne l'est pas restée bien longtemps.
Ca a bien chauffé, jusque 3 heures du mat.
- "Merde, j'essaie de prendre de la distance, mais on recommence toujours"
- "Faut croire que c'est plus fort que nous ..."
Normalement on se voit la semaine prochaine.
A priori, il a pris sa décision.
A chaque fois que j'y pense, j'ai le ventre qui se noue, le coeur qui accélère, et la panique qui monte.
J'ai peur de sauter le pas, mais j'ai aussi peur qu'il ne se passe rien. Encore une fois.
J'ai peur de me rendre compte que je me suis plantée et que ce n'était qu'un fantasme à ne jamais réaliser, et j'ai peur d'en être encore plus raide dingue.
J'ai peur des conséquences, et j'ai peur que ça ne change rien.
J'ai peur de me laisser aller, peur d'être vulnérable, peur d'être blessée.
Et pourtant je sais que je ferai le grand saut.

dimanche 6 avril 2008

Pathétique

"Je vais me coucher. Tu me rejoins ?"
C'est LA phrase que j'appréhende. En général, il s'endort dans le canapé, et soit je monte avant lui et je m'endors avant qu'il n'arrive, soit il monte se coucher comme un zombie et se rendort aussitôt.
Alors là, j'ai le choix entre deux options.
Soit je l'envoie gentiment chier, et c'est reparti pour une longue période de prise de tête.
Soit je cède.
Mais en ce moment, même si rien n'est réglé, l'ambiance est bien meilleure. Et franchement, ça simplifie la vie quotidienne. Et comme je ne suis toujours pas prête à tout envoyer valser ... j'ai cédé. J'ai fait en sorte que ça aille vite. En me méprisant consciencieusement.
Dès qu'il s'est endormi, je me suis relevée.
Je suis pathétique.

vendredi 4 avril 2008

A mon avis, y'a un truc à travailler, là ...

J'ai toujours peur de déranger. C'est un vrai handicap, dans la vie de tous les jours en général, et dans la relation aux autres en particulier.
Toujours cette crainte d'arriver comme un cheveu sur la soupe.
Plutôt que de prendre le risque de me faire jeter, je reste dans mon coin, quitte à paraître hautaine (ça je l'ai déjà entendu ... ça m'avait sidéré !!).
Alors autant ça s'atténue quand je commence à bien connaître les gens, autant au début d'une relation, qu'elle soit simplement amicale, ou pire encore, prémisse d'émois amoureux, il faut vraiment que l'autre fasse le premier pas, puis le deuxième, voire le troisième aussi.
Et dans le monde virtuel, c'est pareil. Je n'ose souvent pas commenter, impression de m'immiscer dans un cercle où je n'ai pas ma place.
Peur d'être jugée, de n'être pas appréciée, d'être ridicule.
Bref ... je n'ose pas prendre de risque, et je loupe forcément des trucs géniaux.
Faudrait que je creuse ...

jeudi 3 avril 2008

Prêcher le faux pour avoir le vrai

"Tu voies que tu t'habitues à la distance. Bravo. Suis impressionné"
Vite, vite, trouver quelque chose d'intelligent à répondre ... Eviter surtout les "de toute façon, tu ne m'as pas laissé le choix", les "difficile de faire autrement" et autres "je ne m'habitue pas mais je fais comme si".
Alors ça a été "j'ai une grande faculté d'adaptation".
J'aurais pu faire mieux, mais c'est tout ce qui m'est venu à l'esprit dans un délai suffisamment court pour ne pas laisser suggérer que je me creusais vraiment les méninges.
Réponse elliptique, pile dans le ton de celles qu'il fait à chaque question un peu gênante.
L'homme du jeudi et moi, on n'avait pas échangé depuis 3 semaines. Je le voyais se connecter, et ne bougeais pas. J'ai décidé de tester l'éloignement, pour voir si ça le fait réagir, puisque toutes les autres méthodes ont échouées.
Et puis je me suis retrouvée sans connexion internet pendant 2 jours. Je le savais, mais ne l'ai pas prévenu.
Ce matin, dès que me suis connectée : "Tout va bien ?" , "et avec ton mec, comment ça va ?", suivis assez vite d'un "Tu viens bientôt à Paris ?"
Moi qui me demandais s'il voyait seulement quand j'étais là, j'ai la réponse ...