lundi 1 septembre 2008

Dernier dérapage ?

Il n'aurait pas du être là ce soir-là.
Et puis finalement si.
Mon portable qui sonne, sûrement une erreur, je ne décroche pas.
La jalousie qui explose, les invectives, la main qui frappe. Pour la première fois.
Larmes des enfants.
C'est le bordel dans ma tête, je ne gère plus rien.

Il réalise, pleure, panique. Partir, le quitter. Vite.

Puis tout s'est calmé. Rendez-vous pris chez un psy, enfin.

J'attendrai qu'il sorte du trou. Qu'il reprenne confiance en lui. Qu'il solde enfin son enfance.

Il va se soigner. Pour lui, pour les enfants.

Mais plus pour moi.

13 commentaires:

Anonyme a dit…

Une main qui se tend pour caresser plutôt qu'une qui se lève pour frapper.
Voilà ce qu'il faut en attendant le moment de partir sereinement...
Pensées... caressantes :)

Quine a dit…

Sourire :-)

Anonyme a dit…

chouette... un sourire avant de dormir... un signe annonciateur de doux rêves peut être... En tous cas je l'espere :)

Quine a dit…

J'envoie un bisou, là, tout de suite ...

Il n'est pas arrivé ?

Le coeur y était, pourtant ...

Anonyme a dit…

c'était donc ça la caresse que j'ai sentie il y a quelques minutes?
C'est donc souriant que je vous en envoie un identique...

Quine a dit…

Reçu ... il va me rendre la nuit douce :-)

Anonyme a dit…

et si je dis que cela rendra la mienne plus belle, cela ne déborde t il pas du "cadre" des commentaires? ;)

Quine a dit…

Pour ne plus déborder du "cadre", une connaissance commune très proche a toutes mes coordonnées ... elles sont à ta disposition ;-)

Anonyme a dit…

la connaissance commune sirote son jet 27 en pensant a vendredi soir!
et puis au dodo! c'est pas des heures ça!
je pense a toi!
tendrement!

Anonyme a dit…

Ce n'est jamais bon quand l'émotion et la souffrance déborde de manière brutale et soudaine. J'ai vécu ça, je me suis également laissé emporter en retour, et j'en garde un souvenir amer, car quels que soient les griefs que l'on puisse avoir envers l'autre, on garde une part d'humanité et d'affection qui doit prévaloir. Ce que vous dites fort justement.
Je pense que la solution la meilleure, car la moins conflictuelle, et celle qu'il (que vous ?) a choisi, c'est d'en parler avec une personne neutre.
Qu'il le fasse avant tout pour lui et vos enfants est aussi sage, de toute manière, vous êtes déjà sortie, si j'ai bien lu vos différents billets, de cette histoire.
En attendant, il faut que vous pensiez à vous, et en parler également, pour d'autres raisons mais pour faire le deuil de cette histoire et vous permettre de rebondir dans une autre vie, vers d'autres désirs.
Le chemin n'est pas simple, il est parfois escarpé et sans garde-fous, et de plus, il vouis faudra le parcourir seule au début, car pour en être passé par là, vous pourrez difficilement solder cette histoire en vous en appuyant sur une nouvelle.
Je vous souhaite vraiment du coeur et du courage pour aller au bout, cela ne sera pas facile. Si vous avez besoin d'une oreille attentive, pourquoi pas d'une épaule amicale pour reposer votre âme, n'hésitez pas. Malgré toute la force que vous dégagez, il y aura des moments de doute, de crainte, de solitude et d'épuisement moral. C'est à ce moment-là que l'on a besoin de se confronter à un miroir qui ne juge pas.
Bien à vous

Quine a dit…

Et oui, Philémon, c'est exactement ce que je me suis dit hier : il va falloir que je retourne voir le docteur des âmes, pour m'aider à franchir cette étape. Parce qu'elle sera forcément compliquée, et parce que j'aurai besoin d'aide.

Anonyme a dit…

Je lis le blog à l'envers ! j'avais raté ce post !
Ouffff , ça, je connais trop bien !
Il faut faire en sorte que plus jamais ça n'arrive.
Un homme qui frappe une femme n'est même pas digne d'en avoir une.
Alors miss Quine, tu as pris la meilleure des résolutions.
Je suis de tout coeur avec toi.

Quine a dit…

Ca a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
Là, c'était fini ... pour de bon.
Ca aura au moins servi à me donner le courage de partir ...