lundi 25 mai 2009

Melting pot

Au détour d'un billet, qui évoquait si joliment l'amour installé, quotidien, j'ai commencé à me demander où ça avait merdé. Et puis si ça avait vraiment déjà existé entre nous.
Et puis vient forcément la question qui tue : et si je m'étais plantée depuis le départ ?
Question totalement stérile et sans réponse, j'en conviens ... mais qui traîne quand même, juste dans ce petit coin de ma tête. Et qui restera irrésolue, je le sais aussi.

Je repense aussi à cette réaction qui m'a semblé tellement disproportionnée. Et au spectre de la possession qu'elle a fait resurgir. Fuite ...

Et cette conversation téléphonique, tout à l'heure. Sur la manière que nous, et d'autres, avions de considérer comme parfaitement normal ce qui semblerait absolument choquant à la majorité. Sur ces amours/amitiés plurielles que nous entretenons. Et cette absolue franchise entre nous. Sur cette façon de casser les règles, les lignes, les morales. Libertins, libertaires ... libres.

Et puis, toujours en filigrane dans mes pensées, cet autre qui me hante, qui m'échauffe, qui me pousse dans mes retranchements, qui me donne faim, qui me rend lubrique ... bientôt ...

8 commentaires:

waid a dit…

je crains votre faim lubrique elle pousse au canibalisme ...

VéroPapillon a dit…

Je sais pas si c'est un question de "plantage" ? Les humains évoluent et pas toujours dans le même sens...
Tu as raison profite, profite de ces belles années et des hommes lubriques et pervers ;o)))
Bises de papillon

Quine a dit…

@waid : cannibalisme ... franchement ... comme vous y allez ... ;)

Quine a dit…

@VéroPapillon : une évolution différente, c'est vrai. Mais les regrets que ça se finisse comme ça sont là, alors on retourne le problème dans tous les sens, on veut une réponse, on cherche où s'est produite la faille. Mais pour quoi faire, finalement ?
Oh oui je profite, et j'espère en profiter encore longtemps ... ;)
Je t'embrasse !

Gaspard a dit…

on se rencontre parfois sur des envies et des désirs communs, qui changent et divergent... ou deviennent secondaires quand d'autres apparaissent impérieux et ne sont pas satisfaits... et puis, ce qui se crée et que "la majorité" ne comprend peut-être pas, ce sont des liens inédits, une nouvelle toile sociale d'où émerge un nouveau je(u)... continue à tisser :o)

Quine a dit…

@Gaspard : c'est peut-être de réaliser à quel point le temps nous a éloigné de qui nous était autrefois si proche qui est difficile ... mais la navette continue ses va-et-vient sur le métier ... :)

gicerilla a dit…

Il y a toujours un risque à voir, à lire, à entendre chez les autres combien tout est beau et réussi. D'ailleur le voyons-nous vraiment, le lisons-nous vraiment, l'entendons-nous vraiment ? Ou n'est-ce pas une distorsion de ce qui est vu, lu, entendu au travers de nos propres désirs, au travers de nos propres projections qui diminuent et dévalorisent toujours ce que l'on a. Oui bien sûr, on peut se planter. Mais demander à votre lectorat si chacun de nous n'a jamais fait ou craint de faire ce constat-là ?

Quine a dit…

@Gicerilla : ces histoires ne font que mettre en évidence ce dont je suis persuadée : que c'est possible. De durer, avec des crises, certes, mais d'éprouver un amour qui se transforme, mais ne se fane pas avec le temps. D'où mon questionnement sur où nous nous sommes plantés. Juste pour comprendre ...