lundi 4 mai 2009

En vrac

Oublier le quotidien, les compromissions, les mensonges, l'étouffoir.
La certitude que je n'y arriverai pas, que je ne peux plus.
Et la mélancolie sourde qui me submerge aujourd'hui.

Conserver la tendresse, les caresses, les échanges ... uniques, ou renouvelés.
Les stocker précieusement, là, au fond, pour les rappeler les jours de déprime.
Savoir qu'ils ont existé, et que j'ai été désirée, juste pour ce que je suis, au moins quelques heures.

Garder en tête ce qui vient, bientôt ou plus tard.
Les rencontres amicales, ou sensuelles.
Ces moments où je peux, enfin, être moi. Entièrement.

4 commentaires:

502 a dit…

Je passe le museau à travers la porte...

Vos phrases ont une résonance toute particulière.

Une belle et joyeuse résonance.

VéroPapillon a dit…

Oui ce sont de jolies parenthèses ces moments, mais peux-tu te contenter de vivre et d'être toi dans des parenthèses ?
Bises de papillon

Quine a dit…

@502 : mais passez le museau, je vous en prie :)
Et résonnons joyeusement, alors ...

Quine a dit…

@VéroPapillon : qui pourrait se contenter de ça ?
Moi pas ...
Mais elles m'aident à tenir, en attendant d'ouvrir la parenthèse définitive